Dogon – Danses masquées

/ Arts Vivants

Évènement passé

En juin 2013, le musée du Quai Branly met l’Afrique à l’honneur, avec deux week-ends dédiés aux masques & tambours d’Afrique: les tambours du Burundi du 7 au 9 juin 2013, et les danses Dogon du 14 au 16 juin 2013.

Dans le cadre du Festival de l’Imaginaire, les danses masquées Dogon sont présentées en partenariat avec la Maison des Cultures du Monde.

Peuple devenu emblématique par le mystère dont ils surent et savent encore s’entourer, les Dogon vivent enclavés dans une région rocheuse du centre du Mali, entre plaine et plateau, accrochés à la falaise de Bandiagara. Musique et danse sont liées à un calendrier saisonnier pendant lequel sont pratiqués les rites des ancêtres, les rites funéraires et les rites agraires. Une société initiatique, l’awa, est chargée d’accomplir les levées de deuil, moment central des rites funéraires et principale occasion de sortie des masques.

Tous les deux ou trois ans, lorsque plusieurs personnes sont mortes dans plusieurs villages, se déroule le dama, cérémonie du départ des âmes des défunts qui donne lieu à une chorégraphie processionnaire dans les lacis étagés des villages. Un par un, les membres de l’awa apparaissent, portant des masques de bois peints de couleurs vives ou des cagoules-muselières d’’étoffe ornées de cauris, figurant des animaux de la brousse, des personnages-types ou des symboles mythologiques. Ils forment un cercle entre les maisons des morts avant que l’un d’eux ne vienne occuper le centre par une danse acrobatique. La ronde se brise ensuite et les masques interviennent par couple ou bien un à un, appelés chacun par son chant qu’exécute un groupe de chanteurs et de tambourinaires.

L’agilité prodigieuse des danseurs permet de reconnaître des mouvements tels que réception sur un pied, ressort sur une jambe, envolée, pas glissés, écartements, tremblement des membres, rebondissement. Les masques ne parlent pas mais crient ou glapissent comme le renard, l’animal mythique des Dogon.

Vendredi 14 juin à 20h, samedi 15 juin à 18h et dimanche 16 juin à 17h
Spectacle tout public, accessible à partir de 10 ans

Autour du spectacle:

> Conférence : Catherine Clément s’entretiendra avec Sékou Dolo, chef de l’Awa de Sangha
Jeudi 13 juin à 18h30 au Théâtre Claude Lévi-Strauss
Entrée libre dans la limite des places disponibles

> Projections de films
Samedi 15 juin à 16h : Le Dama d’Ambara de Jean Rouch et Germaine Dieterlen (Mali, 1974 – 59 min – couleur)
Dimanche 16 juin à 14h : Sigui synthèse (1967-1973) – L’invention de la parole et de la mort de Jean Rouch et Germaine Dieterlen (Mali, 1981 – 120 min – couleur)
Entrée libre dans la limite des places disponibles

> Signature du livre La Mère des masques
Samedi 15 juin à 19h30 dans la librairie du musée
En présence de l’auteur, Sékou Dolo

Le jour de la représentation, bénéficiez d’un accès gratuit aux collections permanentes du musée sur présentation du billet du spectacle !


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