A mon âge, je me cache encore pour fumer (Maison des Métallos)

/ Arts Vivants

Évènement passé

Créé en 2009 à la Maison des métallos, il y a cinq ans presque jour pour jour, À mon âge je me cache encore pour fumer y a été repris en janvier 2011 avant de partir en tournée en France et à l’étranger. Pour ces dernières réprésentations à Paris, la troupe revient aux Métallos, là où tout a commencé !

Cette tragi-comédie rassemble neuf femmes d’âges et de conditions diverses dans un hammam à Alger pendant les années noires… Neuf destins entre rébellion, rêve ou soumission. Mères, amantes ou « saintes » sont réunies au cœur de la matrice, le hammam, où le combat contre l’oppression, la violence et la guerre se panse entre fous rires et pleurs, secrets et exaltation. Peu à peu se révèlent leurs destins particuliers, à travers des histoires qui ont marqué et modelé leur chair, dévoilant progressivement la violence politique, sociale et sexuelle d’une Algérie en proie à la corruption, à la misère, aux attentats et aux combats quotidiens que se livrent les factions gouvernementales et les islamistes en utilisant, la plupart du temps, le corps de la femme comme champ de bataille. L’émotion et le rire cohabitent en permanence dans un portrait bouleversant de l’Algérie contemporaine.

De Rayhana (éditions Les Cygnes)
Mise en scène et scénographie Fabian Chappuis
Durée 1h55

A mon âge je me cache encore pour fumer A mon âge je me cache encore pour fumer

>>> Quelques critiques:

> Le hammam devient un lieu sans contours où l’âme est aussi visible que le corps. La fureur et la terreur vous sautent au visage en même temps qu’un amour désespéré. Gilles Costaz, Politis

> Un humour ravageur et contagieux. Les neuf actrices incarnent savoureusement ces personnages typés, bien trempés, jouent et s’emparent des truculences du texte sans faux-semblants, avec une sincérité qui fait mouche. Rayhana dresse un réquisitoire implacable contre les intégrismes et la lâcheté. La mise ne scène de Fabian Chappuis épouse les méandres de ces confidences polyphoniques. Marie-Josée Sirach, l’Humanité

> Une œuvre coup de poing qui dénonce les violences politiques, sociales et sexuelles. Un texte tout à tour révoltant et hilarant qui célèbre la femme maghrébine. Des femmes si lumineuses et dignes dans leur combat vers la liberté. Cédric Chaory, Jeune Afrique

> L’écriture de Rayhana est truculente, tendre et drôle. Tous ces personnages possèdent une combativité et une force qui pourraient surprendre bien des occidentales « libérées ». Un spectacle tonique et réjouissant. Sylviane Bernard-Gresh, Télérama

> Fabian Chappuis souligne délicatement cet inframonde où l’humour le dispute sans cesse à la tragédie. Muriem Hajoui – A nous Paris

> Les spectateurs en ressortent tourneboulés, les larmes aux yeux. La force de cette pièce est de transformer du tragique en éclat de rire. Didier Arnaud, Libération

> Il y a un rythme, un sens des dialogues naturels, savoureux, des confidences audacieuses, une liberté de ton. Tout cela fait de ce spectacle un moment fort et original, très courageux, émouvant et drôle. Armelle Héliot, Le Figaro

> Un réquisitoire et un chant de résistance. Une véritable mise à nu dans un langage cru et direct. La liberté et l’intelligence de ces femmes, leur apprentissage de l’audace, leurs échanges chaleureux, leur complicité et leur maturité sociale et politique impressionnent. Jean-Claude Rongeras, France2.fr


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