Ballet Royal du Cambodge – Ombres et lumières (Salle Pleyel)

/ Arts Vivants

Évènement passé

Symbole d’une culture ayant failli disparaître sous le régime répressif des Khmers rouges, c’est par le corps des danseuses que la grâce et la délicatesse des gardiennes des temples d’Angkor perpétuent l’histoire de ce ballet.

Avec raffinement, de la courbure du doigt au tracé des chorégraphies, tout se définit avec pudeur. Pas d’émotion prononcée, les visages demeurent impassibles, le geste délicat y est un langage magique à même de suspendre le temps. Une gestuelle dont la maîtrise exige des années de formation pour traduire toute la gamme des émotions humaines. Un orchestre accompagne la danse, tandis qu’un chœur de femmes commente l’intrigue et souligne les émotions mimées par les danseurs. Ces derniers n’étaient-ils pas considérés comme les messagers des rois auprès des dieux et des ancêtres ?

Chorégraphie de Son Altesse Royale la Princesse Norodom Buppha Devi

(Photo de couverture © Borni Kor)


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