An American in Paris (Théâtre du Châtelet)

/ Arts Vivants

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Création mondiale adaptée du film culte avec Gene Kelly, sur la musique de George Geshwin, la comédie musicale An American in Paris sera présentée à partir du 22 novembre, et imposera encore un peu plus le Théâtre du Châtelet comme le temple du genre.

Contrairement à la majorité des cas, An American in Paris n’est pas une pièce de Broadway qui fut adaptée au cinéma, pour toucher un public plus large.
Il manquait donc à la scène ce fleuron du genre : Jean-Luc Choplin, associé aux producteurs Van Kaplan et Stuart Oken de Broadway, comblent ainsi cette attente. Mis en scène et chorégraphié par le chorégraphe et ancien danseur du Royal Ballet de Londres et du New York City Ballet Christopher Wheeldon, An American in Paris s’envolera ensuite pour Broadway.

Après la libération, désireux de reprendre sa vie et de tirer un trait sur les violences de la Seconde Guerre mondiale, le vétéran Jerry Mulligan s’installe à Paris et tente de se faire un nom comme artiste peintre. Il trouve un soutien en la personne de Milo Davenport, une riche américaine au passé trouble. L’existence de Jerry se complique lorsqu’il tombe amoureux de Lise, jeune vendeuse parisienne qui porte aussi sa part de secrets, car son ami Adam – un compositeur juif américain, et Henri – un aristocrate parisien – se disputent également son amour. Cette situation sans issue ne trouve de dénouement que dans le miracle de la danse, sur les musiques et lyrics parmi les plus beaux jamais composés. Ce récit culte de jeunesse et d’errance dans le Paris d’Après-Guerre est ici repensé pour la scène du 21e siècle.

Le succès de Rhapsody in Blue en 1924, permet à George Gershwin de voyager en Europe et de rencontrer lors d’un séjour à Paris nombre de compositeurs qu’il admire. Stravinsky, Ravel, Poulenc, Milhaud… témoignent à l’américain reconnaissance et encouragement. Un Américain à Paris, composé en 1928, est un poème symphonique d’une vingtaine de minutes salué par le critique Isaac Goldberg comme étant « L’après-midi d’un faune américain ».

En 1950, le producteur Arthur Freed veut illustrer les compositions de Gershwin et en premier lieu Un Américain. Comme il le fera avec Chantons sous la pluie, il met bout à bout un ensemble de chansons existantes sur lesquelles il brode une histoire. Soit celle d’un GI américain, Jerry, peintre à Montmartre, débordant de joie de vivre et de bonne humeur. Il rencontre Lise, une jeune vendeuse mais Lise est aimé d’Henri un chanteur populaire. Les sentiments (l’amour, la déception, la joie et le blues) culminent lors d’une scène de ballet qui verra le couple s’unir sur une des plus célèbres chorégraphies de l’histoire de la comédie musicale hollywoodienne. Réalisé par Vincente Minnelli (qui sera l’un des spécialistes du genre avec Tous en scène, Brigadoon ou Gigi), le film sera récompensé par six oscars.


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