Festival Air d’Islande

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Chaque année le Festival Air d’Islande s’invite à Paris. Pour sa 6ème édition, du 23 janvier au 8 février, le Festival Air d’Islande présentera le travail d’artistes islandais au Centre Pompidou, organise des concerts au Point Ephémère, et s’installe à l’Institut Finlandais.

Le 23 janvier, Ásdis Sif Gunnarsdóttir, viendra nous faire découvrir au Centre Pompidou, une oeuvre hybride entre performance et art vidéo: ‘Surrounded by the purest blue, I welcome you’. (Entrée : 4 €)

Le travail  de Ásdís Sif Gunnarsdóttir s’étend de la vidéo à la performance, de l’installation jusqu’à l’écriture poétique. Au travers de chacun de ces médias, elle explore une expression très intime des sensations, émotions, et prend soin d’établir avec son public des relations spécifiques.

Pour ce show, elle enquête sur l’impact de ses oeuvres dans la mémoire de leur premier public. Elle présente ses travaux plus anciens et les souvenirs que leur public d’alors en a. Elle essaie de les rejouer selon ces souvenirs, certainement déformés par le temps. Où voyage la mémoire ? Que reste-il ?

Les 31 janvier et 1er février, en partenariat avec le Iceland Airwaves Music Festival et le Point Ephémère, ce seront 2 soirées de concerts qui feront découvrir au public parisien des groupes parmi les plus prometteurs de la scène islandaise actuelle.

Le Point Ephémère accueillera également « Nýey« , une installation sonore du duo d’artistes, Nicolas Perret et Silvia Ploner, réalisée à partir de captations sonores à Surtsey, une île « née » dans les années 70 au large de la côte sud est de l’Islande. (Date à préciser)

En 1963, au large de l’Islande, l’île de Surtsey surgit à la suite d’une éruption volcanique sous-marine. Après 50 ans d’existence, Surtsey est toujours tenace mais ses jours sont comptés du fait de l’érosion. Interdite au public depuis son émergence, seuls quelques scientifiques islandais y ont accès pour observer et étudier la colonisation du vivant. Nýey orchestre une conversation abstraite entre l’environnement sonore de cette ile volcanique et les scientifiques qui la contemplent. Composée exclusivement d’enregistrements de terrain, Nýey se déploie sous la dorme d’une installation quadriphonique.

Le 8 février, l’Institut finlandais accueillera plusieurs événements :

> Côté cinéma, une sélection de courts-métrages islandais sera présentée dont « Le Fjord des Baleines », réalisé par Guðmundur Arnar Guðmundsson, et récompensé  au Festival de Cannes. Ces projections seront suivies de dégustations de  spécialités culinaires islandaises.

> Enfin, le festival proposera cette année encore la découverte d’une pièce de théâtre islandaise: « Abysse » du dramaturge Jón Atli Jónasson; une oeuvre basée sur le témoignage de l’unique survivant du naufrage d’un chalutier au large de l’Islande, dans les années 80.


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