Toumani et Sidiki Diabaté (Théâtre des Bouffes du Nord)

/ Concerts

Évènement passé

La kora sera à l’honneur ce 10 juin au Théâtre des Bouffes du Nord, avec pour la première fois un concert réunissant Toumani Diabaté le maître incontesté de la kora et son fils Sidiki pour un duo exceptionnel.

Une fusion générationnelle et musicale de haute volée se crée grâce au talent et à l’approche traditionnelle de la kora de Toumani mêlés au style moderne de Sidiki.
Ce répertoire ancestral revisité et travaillé par Toumani et Sidiki, mène à des sonorités actuelles et contemporaines créant un dialogue éblouissant entre passé et futur.

Les réunions de familles musicales ne courent pas les rues. Celles qui témoignent d’une transmission entre un père et son fils d’un patrimoine vieux de 700 ans sont rares. Autant dire que l’album qui voit pour la première fois le maître malien de la kora Toumani Diabaté aux côtés de son fils Sidiki est une exception.

Si Toumani jouit de la reconnaissance du grand public grâce à ses albums, à son partenariat avec le regretté Ali Farka Touré, qui lui valut deux Grammy Awards, et à diverses collaborations (Afro Cubism, Taj Mahal, Björk, Dee Dee Bridgewater…), Sidiki est un parfait inconnu. Du moins sur la scène internationale, car au Mali, ce jeune virtuose de 22 ans est une star. Flanqué du rappeur Iba One, Sidiki remplit sans effort les 20 000 places du stade Modibo Keita à Bamako tandis que ses clips passent en boucle sur les chaînes de télévision locales. Héritier de la tradition ancestrale des griots mandingues et mutant de l’ère digitale jouant de la kora à la vitesse de la lumière en s’accompagnant de beats électroniques, Sidiki incarne une rencontre inédite entre un lointain passé africain et un futur déjà agissant.

Pour ce premier disque en duo avec Toumani, le fils a du cependant réintégrer la tradition et suivre le père sur des chemins rarement, voire jamais, empruntés. Cet album familial propose ainsi une relecture instrumentale et acoustique à quatre mains de morceaux délaissés, oubliés, joués sur des modes peu utilisés, qui nous promènent à travers l’imaginaire mandingue en lui transfusant un sang neuf.

(Photo de couverture © Youri Lenquette)


Pays :


Continent(s) :