Jozef Van Wissem, Marianne Dissard (Espace B)

Joueur de luth, Jozef Van Wissem œuvre à en dépasser le répertoire historique et baroque. Un véritable sacerdoce de libération des fonctions dans lesquelles est confiné l’instrument pour tendre un pont entre les XVIIe et XXIe siècles. Jozef Van Wissem coupe, colle, déconstruit des morceaux classiques, inverse les mélodies et y ajoute ses propres compositions. Mélangeant composition et improvisation, son œuvre décrit un étrange parcours oscillant entre musiques répétitives, folk contemporain, musique de style fin Renaissance et expérimentation conceptuelle. Initiateur du mouvement New Music for Early Instruments, il collabore avec James Black­shaw, Keiji Haino ou encore Jim Jarmusch et travaille à la BO du prochain film de Francis Ford Coppola.

« Orfèvre en textes ciselés” (Bertrand Dicale). “La beauté surgit de l’intensité de son charisme, qui la rend tour à tour inquiétante, drôle, belle, bizarre et sensuelle, quand ce n’est pas tout cela à la fois. » (Toute La Culture) et tout simplement,“she’s just a damn good time !” (Seattle Weekly). Chanteuse, parolière et réalisatrice, la française Marianne Dissard a vécu aux Etats-Unis de 1985 à 2013, dont près de vingt ans à Tucson en Arizona. Son premier album “L’Entredeux” (Coup de Coeur Charles Cros 2009), est réalisé par Joey Burns (Calexico). Le second, “L’Abandon”, est “l’un des meilleurs albums de ’dark rock’ de ces dernières années” (Lucid Culture, NYC), un album “complexe, tendu et énergique, expérimental et extravagant, spectaculaire et sexy” (Musikwoche, Allemagne), “a hell of a wild ride !” (Sunday Star Times, New Zealand). Le troisième, “The Cat. Not Me”, est présenté en avant-première au festival SXSW 2013 en collaboration live avec Budo (artiste du label de hip-hop américain Rhymesayers et réalisateur du premier album de Macklemore), qui accompagne aussi Marianne sur cette unique date parisienne de l’année 2013.