Deerhoof, Papaye (Le Divan du Monde)

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Évènement passé

Bain de jouvence et turbulences de noise imprévisible, de pop incontrôlable et insolite où expérimentation et légèreté cohabitent magnifiquement.
En onze albums, DEERHOOF s’est imposé comme une formation aussi unique qu’essentielle dans l’océan du rock indé US. Expérimentateur chevronné, le groupe de Portland refuse depuis toujours les boîtes dans lesquelles on souhaite le ranger. Le noyau dur construit autour de la folle machine rythmique Greg Saunier (batterie) et de la fausse candeur de Satomi Mtasuzaki (chant, basse, chorégraphies) développe une pop dada, barrée, qui repose pourtant sur des appuis solides (noise, prog, jazz) et s’est fortement renforcée à l’ajout d’un deuxième guitariste (Ed Rodriguez, échappé de Gorge Trio) en appui de John Dieterich. Sortir des canons de la pop pour mieux les neutraliser dans un incendie de couleurs, tel pourrait être le credo de DEERHOOF, machine scénique jouissive qui marche au bord du vide sans jamais perdre l’équilibre.

Ils reviennent en 2012 avec un nouvel album, « Breakup Song », prévu chez Polyvinyl Records en septembre, décrit par Greg Saunier comme une sensationnelle pièce de « Cuban-flavored party-noise-energy music ».

Voici tout l’album en streaming :

Première Partie : PAPAYE
PAPAYE est un trio plein de vitamines, tendre et amère à la fois. Leur musique ressemble à peu près à un voyage Eurolines, assis entre une tchèque au téléphone et un vieil homme qui ronfle. Pour faire simple, elle est parfaitement inconfortable.
Constitué de membres de Pneu, Room 204 et Komandant Cobra, ils peuvent être perturbants comme des enfants consanguins. C’est de la pop bien juteuse qui lorgne vers les mélodies bontempi de Deerhoof, qui calcule vite et juste comme les premiers Don Caballero et qui laisse un arrière-goût surprenant et irrésistible à la US Maple. Le groupe est concis et puissant sans aucun autre but que de répandre le bonheur sur toutes les lèvres.


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