Chris Garneau (Café de la Danse)

/ Dans le cadre du Festival Clap Your Hands /

Lorsque Chris Garneau a commencé à travailler sur Winter Games il y a cinq ans, il avait une idée simple en tête : explorer cette saison glaciale à travers des histoires racontées. Des souvenirs pas encore oubliés de joie et de myrrhe : « Cet album parle de l’amour et de pourquoi l’amour ne se passe pas comment prévu, comment on se forme dans les premiers stades de la vie. Il parle de combattre l’abandon parental, l’abus sexuel, ou le rejet de la famille. Il parle de gens qui ont réussi à se battre, de ce que signifient ces choses qui vous sont arrivées dans l’enfance et qui jouent un rôle plus tard dans la vie, explique Garneau ».

Et pourtant, Winter Games n’est pas un album déprimant. A sa manière, c’est triomphant, des mélodies simples et dépouillées et des arrangements richement tissées par CJ Camerieri et Rob Moose — ayant travaillé avec Bon Iver. Winter Games est finalement la musique que Garneau a essayé de faire depuis qu’il était enfant, depuis qu’il a participé à des compétitions de piano à Paris. Il a dû attendre quelques années pour grandir d’un point de vue personnel et créatif.

« Je me suis fait confiance sur cet album, dit Garneau. Pour la première fois, ce disque, c’est moi ; c’est tout ce que je sais. »