Not in Tel-Aviv
/ Cinéma
Évènement passé
Réalisateur : Nony Geffen
Casting : Nony Geffen, Romi Aboulafia, Yaara Pelzig
Sortie dans les salles françaises le 5 juin 2013 – Israël – 1h22
C’est le premier long-métrage de Nony Geffen, et l’occasion de retrouver Yaara Pelzig que l’on avait déjà remarquée dans le film de de Nadav Lapid: Le Policier.
Quand un enseignant refoulé perd son emploi, il décide de tout emporter dans sa chute. En quelques jours, il kidnappe une jeune étudiante, reprend contact avec son amour de lycée, pardonne à un vieil ami, tue sa mère, défie un groupe de féministes, une vedette de cinéma, la police et les conventions étouffantes de son insipide petite ville.
« Not In Tel-Aviv est le reflet des doutes qui m´habitent face à certaines questions morales : celles du bien et du mal, du fait de devenir un homme et de choisir son chemin dans la vie, dans une société à la fois moderne et complexe. En grandissant, je me suis vite rendu compte que je devais « tuer mes parents » si je voulais commencer à les aimer simplement. C´est seulement après l´avoir fait que je me suis senti vraiment vivant. J´ai commencé à faire tout ce que je voulais vraiment faire : dire à la femme que je désirais depuis toujours que j´en étais amoureux, essayer de devenir l´homme que je rêvais d´être, quitter ces lieux qui m´étaient familiers et enfin réaliser mon premier film. J´ai écrit le scénario de Not in Tel-Aviv presque d´un jet, en une semaine. J´ai juste eu à le faire sortir. Du coup, les personnages du film sont très spontanés. C´est leur monde intérieur qui pousse le récit. Le film s´est construit comme il a été écrit : en toute liberté et sans convention. Not in Tel-Aviv est juste une petite histoire, mais c´est la mienne. J´ai essayé de garder les pieds sur terre tout en demandant l´impossible. » Nony Geffen
>>> Quelques critiques:
Télérama: « Nony Geffen, auteur et acteur principal de ce premier film fauché en noir et blanc, semble beaucoup apprécier le cinéma de la Nouvelle Vague, Adieu Philippine en particulier. Comme chez Rozier, l’argument du triangle amoureux est redynamisé par un récit buissonnier, au gré des réactions incongrues de son héros. Le réalisateur multiplie les ruptures de ton, souvent audacieuses dans les scènes comiques, plus convenues dans l’émotion pure. Deux autres raisons d’aller voir le film : la musique folk-rock inspirée d’Uzi Ramirez et la beauté des deux actrices, Romi Aboulafia et Yaara Pelzig »
A voir à lire: « Un vent de liberté souffle sur le cinéma israélien avec ce premier film qui cherche à créer une nouvelle vague indépendante. Rafraîchissant, par-delà ses inévitables défauts. »
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Pays :
IsraëlContinent(s) :
Moyen-Orient