Wajdi Mouawad / Inflammation du verbe vivre

(La Colline)


/ Arts Vivants

Évènement passé

Le deuil et l’ébranlement comme matière à création; pour faire de situations impossibles un lieu de guérison. Devenir fou, non pas pour fuir la réalité, mais au contraire, tenter de résister. Retourner aux sources, physiquement et métaphoriquement. S’autoriser à errer dans la création comme à vagabonder en Grèce, dérives dans deux mondes au bord de la chute. Wajdi Mouawad

Avec Inflammation du verbe vivre, Wajdi Mouawad revient vers l’une des sources vives de son œuvre d’auteur et de metteur en scène, la Grèce antique, dont Sophocle est pour lui la figure essentielle. Après avoir présenté à La Colline l’oratorio poétique Les Larmes d’OEdipe, Wajdi Mouawad, en hommage à Robert Davreu, l’ami disparu, part en quête de Philoctète et des héros antiques. Le deuil et l’ébranlement sont ici matière à création, pour faire de situations impossibles un lieu de guérison. Au fil de son voyage, il rencontre les âmes abandonnées, entend les chiens qui hurlent, croise les dieux…pour finalement retrouver le goût de vivre et l’envie de poésie. Réapprendre à parler, à inventer les mots nouveaux pour faire rire et pleurer morts et vivants.

Texte et mise en scène Wajdi Mouawad
Librement inspiré de Philoctète de Sophocle


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