Le Journal d’une Machine

/ Arts Vivants

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Révélé dans les années 90, Matsuo Suzuki est une icône de la culture japonaise contemporaine. Humour noir, inventivité de l’écriture, mises en scène trash et amour pour les exclus de la société caractérisent ses pièces. La MCJP présente pour la première fois hors du Japon cet artiste majeur avec une œuvre phare, Le journal d’une machine.

Une description décapante de relations perverses par un génie du théâtre nippon. Satirique, sou­vent gro­tes­que, Le Journal d’une machine dépeint la com­plexité des liens d’amour et de haine qui unis­sent qua­tre per­son­na­ges : un direc­teur d’usine cas­tré, sa femme qu’il bat régu­liè­re­ment, son frère enchaîné pour un viol, une féti­chiste des machi­nes. C’est un micro­cosme fami­lial au bord du chaos que nous mon­tre Matsuo Suzuki, tour­nant en déri­sion la vio­lence et les dis­cri­mi­na­tions pro­pres à la société japo­naise.

Matsuo Suzuki crée en 1988 la com­pa­gnie de théâ­tre Otona Keikaku dont il écrit et met en scène la plu­part des piè­ces. Son uni­vers extra­va­gant devient vite extrê­me­ment popu­laire auprès de la jeune géné­ra­tion. Il reçoit les pres­ti­gieux prix Kunio Kishida en 1997 et Golden Arrow Theater Award en 2001. Aujourd’hui, il est également roman­cier (nominé à deux repri­ses au prix Akutagawa), essayiste, réa­li­sa­teur de films…

Le jour­nal d’une machine, pièce créée en 1996, a mar­qué l’his­toire du théâ­tre japo­nais. Avant d’être pré­sen­tée à la MCJP, elle est reprise en mars 2013 au Tokyo Metropolitan Theater dans une nou­velle mise en scène et une dis­tri­bu­tion remar­qua­ble, dont Anne Suzuki, actrice également répu­tée dans le cinéma.


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