Clemenceau, le Tigre et l’Asie (Musée Guimet)

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Quelques semaines après le succès d’Angkor, le musée Guimet présente sa nouvelle exposition : Clemenceau, le Tigre, et l’Asie. 

Passionné des arts de l’Extrême-Orient, Georges Clemenceau fut surnommé «le Tigre» ou «le Tombeur de Ministère». Cette exposition transversale retrace son parcours artistique et intellectuel à travers sa collection personnelle d’objets et de photographies ainsi que celle du musée Guimet.

En route pour l’histoire de France, de l’Inde, du bouddhisme, du japonisme, de l’orientalisme et de l’Asie toute entière.

Celui qui ne fut pas seulement homme d’État et chef de guerre nourrissait une véritable passion pour l’Asie, ses arts, ses civilisations, ses religions. L’exposition présentée au musée national des arts asiatiques-Guimet sera consacrée à cet aspect méconnu de l’homme illustre, grand collectionneur d’objets asiatiques.

Axée sur sa découverte de l’Inde et du bouddhisme, sur l’orientalisme et son intérêt pour l’Asie, la collection de Clemenceau sera rassemblée au musée; soit quelque 800 objets dont une partie fut dispersée en 1894 lorsque, frappé par le scandale de Panama, Clemenceau dut se résoudre à vendre sa collection aux enchères. Estampes, peintures, kôgôs ou boîtes à encens japonais, masques, céramiques, mais aussi photographies sont les témoins de cette passion pour les arts de l’Extrême-Orient.

Écrivain, critique d’art, collectionneur, ou commanditaire, Clemenceau fut fonda – mentalement un esthète. Homme politique de premier plan, il avait en outre accès à des canaux diplomatiques pour sa collection.

Loin d’accumuler les objets dans un seul but esthétique, Clemenceau voulait comprendre leur signification profonde, s’imprégner du sens et de la pensée dont ils étaient issus. Clemenceau, le Tigre et l’Asie, révélera comment cet homme, orientaliste, promoteur du dialogue des cultures, contribua à diffuser la connaissance de l’art et des civilisations de l’Asie auprès du public français.

La scénographie retenue évoque le périple du « Tigre » en Asie en 1920 et offre l’image d’un voyage d’un genre inédit. Son intérêt pour l’étude des religions, de la philosophie orientale et des concepts philosophiques qui imprègnent la cérémonie du thé, sont soulignés par les nombreux ouvrages et objets de collection que possédait Clemenceau.


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