La Harpe de Birmanie (Michio Takeyama)

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Le roman de Michio Takeyama nous transporte dans un univers musical et lointain, dans la jungle et les villages birmans à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale.

Mizushima a appris à joué de la harpe et avec sa compagnie, la musique est au coeur de la guerre que ce soit par plaisir ou par stratégie : avançant en éclaireur, il joue ce morceau-ci pour appeler les hommes, il joue ce morceau-là pour leur annoncer un danger. Le chant, et la musique dans son ensemble, joue un rôle important dans la cohésion et le moral de la compagnie.

Le jour où la capitulation est annoncée, la compagnie de Mizushima est faite prisonnière par les Britanniques, mais le caporal se dévoue pour tenter de convaincre une autre compagnie japonaise qui se bat jusqu’au bout, de se rendre et d’accepter la capitulation de leur pays.

Lorsque le reste de sa troupe passe des mois entiers dans un camp de prisonniers, tout le monde se résigne à le croire mort. Pourquoi ne les a-t-il pas rejoint au camp ? A-t-il trahi le Japon, s’est-il enfui ?
L’arrivée d’un moine avec une parfaite ressemblance aux abords du camp fait douter tout le monde. Commencent alors les hésitations, les tentatives d’entrer en contact avec lui, de le convaincre de se joindre au reste de la troupe.

Sur fond historique, La Harpe Birmane est un roman éblouissant par ses subtilités, son écriture et sa musicalité poétiques.

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Michio Takeyama (1903-1984) : professeur de littérature allemande, essayiste, traducteur de Nietzsche, d’Ibsen, de Goethe, et surtout d’Albert Schweitzer (Ma vie et ma pensée), dont les valeurs d’humanisme, de pacifisme, de respect de la vie imprègnent l’œuvre maîtresse, La Harpe de Birmanie, publiée en 1947. Inspiré par des récits authentiques de l’époque, devenu un classique de la littérature japonaise, ce texte a été couronné par le prix Mainichi.

Un film a été adapté du roman de Michio Takeyama en 1956 : La Harpe de Birmanie par Kon Ichikawa.


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