Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

/ Espaces culturels

Le musée d’art moderne propose une programmation dense, à dimension internationale, afin de maintenir une actualité permanente. Proposant une vision « ni consacrée ni consensuelle », la programmation contribue à déterminer l’identité du lieu et à assumer cette notion de « décalage », notamment par rapport aux musées nationaux. Cette politique de programmation permet une ouverture à des publics différents (générations, médium,…) et par conséquent un mélange de ces publics : public de l’art moderne, de l’art contemporain, de la vidéo, de la BD par exemple. Ainsi, d’importantes manifestations attirant le grand public voisinent avec des projets très pointus ou de défrichage, au moins en France,  ou avec des expositions qui permettent de souligner la force et l’audace de la programmation – même si les fréquentations sont plus risquées. Enfin, certaines expositions constituent des incitations aux donations par la présentation d’ensembles d’œuvres (Eugène Leroy, Buffet, Dufour).

A chaque étage du musée correspond un axe de programmation spécifique. L’étage de l’ARC expose la scène contemporaine internationale et française avec des expositions prospectives, individuelles ou collectives de très jeunes artistes comme Dynasty, la Scène mexicaine, Bertille Bak ou encore des expositions individuelles d’artistes confirmés : Kara Walker, Larry Clark, Roman Ondak.
L’étage historique propose des rétrospectives ou des expositions modernes de grande envergure, qui sont en général des monographies à l’exemple de Dufy, Van Dongen, Basquiat, De Chirico. Il peut aussi accueillir des expositions d’artistes vivants très confirmés : François Morellet ou encore Georg Baselitz.

Enfin, l’étage des collections accueille des événements particuliers, comme par exemple une programmation plus audacieuse consacrée à la peinture (Marc Desgrandchamps) ou encore des expositions de donations qui peuvent constituer des événements au sein des collections, à l’exemple en 2010 de la donation Eugène Leroy ou en 2011 des salles consacrées à la donation Bernard Buffet ou encore de l’ensemble d’œuvres de De Chirico, actuellement visibles dans les salles du musée . En 2012, la collection Michaël Werner sera présentée, dont une partie fera l’objet d’une donation au musée (130 œuvres, soit la plus importante donation depuis le legs Girardin). Les expositions ateliers, enfin, présentent une œuvre essentielle restée en marge de l’histoire de l’art consacrée (Dufour, Dupuy).

 



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