Galerie Baudoin Lebon

/ Espaces culturels

La Galerie Baudoin Lebon a aujourd’hui 35 ans.

D’abord située pendant près de 10 ans au 36 rue des Archives, puis au N° 34 de la même rue, elle ne quittera pas le quartier du Marais lors de son déménagement au 38 rue Sainte Croix de la Bretonnerie pour un nouvel espace d’exposition de 300 m2 le 13 avril 1991.

En août 2011, la galerie s’installe au Carreau du Temple, 8 rue Charles-François Dupuis, dans le troisième arrondissement de Paris. C’est dans ce nouveau lieu sur deux niveaux que la galerie continuera à soutenir et défendre ses artistes, sans quitter le quartier où elle est présente depuis près de 40 ans.

Peinture, sculpture et bien sur photographie modernes et contemporaines restent les spécialités de Baudoin Lebon. C’est dans cette diversité de pratiques, mais aussi dans le travail à long terme avec les artistes, seul moyen de découvrir et redécouvrir une oeuvre, que la galerie continuera son travail, au coeur d’un « Haut Marais » en pleine effervescence artistique.

Le chiffre 13 n’est pas anodin, il ponctue la vie de la galerie tout au long des années, principalement sous forme d’éditions à 13 exemplaires – estampes et multiples.

L’édition est la première « passion » de Baudoin Lebon qu’il ne reniera pas pour autant quand il décide d’ouvrir sa galerie en 1976 en quittant un petit local de la rue Mazarine après deux ans d’activité d’éditeur d’art.

Le bilan de ces années de galerie fait ressortir plusieurs constantes dont l’une d’elles est sans doute la diversité mais aussi le travail à long terme avec les artistes, seul moyen de découvrir et redécouvrir une œuvre.

Ainsi l’on a aussi bien pu voir les premières expositions à Paris de peintres aborigènes australiens (fruit d’un long échange avec l’Australie), certains aspects méconnus de « ténors » de la peinture comme Dubuffet ou Michaux, des artistes hors du commun comme Réquichot ou Bettencourt, des installations in situ de Simonds ou Uematsu, un ensemble majeur de Fahlström, des rétrospectives de photographes tels que Steichen ou Kühn, des photographies plus récentes de Mapplethorpe, Appelt ou Witkin…

Cette diversité donne l’idée d’une galerie « inclassable » mais elle témoigne ainsi d’une ouverture et d’une curiosité réelles de la part de Baudoin Lebon pour des œuvres et des artistes radicalement différents dans leurs modes d’expression (peinture, sculpture, photographie, installation) mais dont la particularité principale est une évidente individualité, parfois difficile à défendre car totalement en dehors des courants et des modes.



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