(Un)city – (Un)real state of the (un)known : Bruxelles (Le Pavillon de l’Arsenal)

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Évènement passé

Entre imaginaire et réalité, la nouvelle exposition du Pavillon de l’Arsenal prend la forme d’une maquette exceptionnelle où s’assemblent plus de 100 projets, utopies et réalisations d’architecture passés, présents ou futurs de Bruxelles.

Au travers de l’exposition « (un)city – (un)real state of the (un)known », le Pavillon de l’Arsenal poursuit son exploration des métropoles contemporaines.

L’ensemble offre alors une vision inventée mais partagée de la ville dans « un grand récit, celui d’une capitale qui existe autant qu’elle est rêvée et qui pourrait être l’une de ces villes invisibles racontée par l’écrivain italien Italo Calvino » selon Cedric Libert, commissaire de l’exposition.

« (Un)City – (Un)Real State of the (Un)Known place la ville comme sujet de réflexion et de discussion ; la ville abordée sous l’angle des multiples réalités qui la constituent, la ville perçue en tant qu’héritage autant que projet en devenir, la ville envisagée par la superposition, l’imbrication et la sédimentation de strates singulières.
La proposition réunit 100 projets d’architecture(s). Dans l’idée d’un récit entre imaginaire et réalité, il s’agit d’une collection de bâtiments et situations urbaines emblématiques de Bruxelles, racontés dans un ouvrage et assemblés sous la forme d’une grande maquette de 4m x 4m. Celle-ci est construite au départ de situations qui ont existé, existent ou pourraient exister. Sous la forme d’un territoire imaginaire, elle rassemble des projets passés, présents et prospectifs : le Palais de justice de Bruxelles, le Cinquantenaire, la Maison du Peuple de Victor Horta, le Pavillon du Bonheur Temporaire de V+, le Théâtre National, le projet de Jonction Nord‑Midi de Luc Deleu ou encore le siège Glaverbel à la Chaussée de la Hulpe.

Bref, une petite histoire de l’architecture envisagée par éléments distincts – chacun d’entre eux constituant un ‘prototype’ pour la ville. Ce faisant, c’est ouvrir les tiroirs de l’histoire, en sortir des projets et les observer comme spécimen unique, bien qu’issus d’une espèce plus largement répandue dans la ville.

Par la reconfiguration autrement de tous ces projets sur la maquette, il s’agit d’une part, d’être attentif au vide entre les architectures construites – l’espace entre les volumes agencés – parce qu’il révèle l’existence de rapports inédits entre les éléments ; et d’autre part, d’explorer l’idée que chacun construit son expérience personnelle de la ville – une cartographie sensible, propre et unique, voire une mythologie intime. »
(Cédric Libert, commissaire de l’exposition)


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