Thandiwe Muriu et Jean-Marc Hunt

193 Gallery


/ Expositions

Évènement passé

La 193 Gallery, dont le projet est de présenter artistes contemporains émergents d’horizons divers pas assez représentés, expose pour l’été deux artistes : la photographie pop et colorée de la Kenyane Thandiwe Muriu, et la estampes urbaines de l’Antillais Jean-Marc Hunt. Leur travail est à découvrir jusqu’au 31 juillet.

Thandiwe Muriu, jeune photographe Kenyane aussi enjouée que son travail, présente pour son solo show parisien les nouvelles pièces de sa collection CAMO (ou camouflage), un ensemble de portraits au féminin pop et plein de couleurs, de tissus. Elle met en avant la féminité et la création africaine.

En tant que femme artiste, elle se bat chaque instant pour affirmer sa place et son individualité, dans une profession jusque là dominée par les hommes. C’est un combat familial débuté dans les années 80 par sa mère que Thandiwe Muriu poursuit jusque dans les écoles de Nairobi. En effet, elle n’hésite pas à se rendre fréquemment dans ces dernières pour expliquer vaillamment aux petites filles : « Vous aussi vous pouvez être une artiste ! »

Dans sa série CAMO, Thandiwe Muriu explore la couleur et la beauté de la création africaine. Elle cherche à travers celle-ci à valoriser la femme noire, encore trop souvent écartée des standards de beauté jusqu’au fin fond de son pays. Peau d’ébène, tissus plus extravagants les uns que les autres et accessoires issus du quotidien sont sa marque de fabrique.

Jean-Marc Hunt

Originaire de la Réunion et de la Guadeloupe, Jean-Marc Hunt est né en 1975 à Strasbourg (France). Il grandit en banlieue, où il fait ses armes dans le monde du graffiti et du rap. Installé en Guadeloupe depuis quinze ans, il y inscrit une oeuvre à la facture figurative néo-expressionniste.

Il est possible de lire dans l’abstraction figurative de Jean-Marc Hunt une certaine créolisation du monde à travers ces grands mouvements de population créant de nouvelles formes esthétiques et culturelles. Pour l’artiste cette créolisation est une manière de se réinterpréter à travers l’autre.
« Ti’Punch Molotov est un “Rhum arrangé” qui mêle révolution et revendication, remède et poison, à la fois moteur de puissance sociale et cause de la perte de contrôle, où l’ivresse devient déshumanisante. Ti’Punch Molotov a pour objectif de rendre compte d’une diversité de perspectives et de méthodes performatives, qui interrogent communications et relations sociales, hiérarchisées dans la société antillaise. Ti’Punch Molotov contextualise les pratiques sociales liées à la créolisation du monde et les relations de dominations historiques et contemporaines.” – Jean-Marc Hunt

  

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