Roy Lichtenstein au Centre Pompidou

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Pour la première fois depuis plus de 20 ans, une nouvelle rétrospective est consacrée à Roy Lichtenstein. Du 3 juillet au 4 novembre 2013, après l’Art Institute of Chicago, la National Gallery de Washington et la Tate Modern de Londres, le Centre Georges Pompidou accueille plus d’une centaine de toiles et sculptures de l’artiste américain culte.

>>> A partir du 18 septembre, l’expo est ouverte tous les jours (sauf le mardi) jusqu’à 23h ! La dernière entrée se fait à 22h.

Figure emblématique, Roy Lichtenstein est aujourd’hui considéré comme l’une des « stars » du mouvement pop autant que comme un grand maître de la peinture américaine. Or, après s’être posté pendant quelques années à l’avant-garde du pop art, Lichtenstein va bien au-delà. Il fut très vite perçu comme un artiste postmoderne dès lors qu’il citait dans ses œuvres les artistes et les styles de l’histoire de l’art… Puis, au cours des dernières années de sa vie, revenant aux genres du nu et du paysage, il devint presque un peintre de tradition. Si bien que Roy Lichtenstein est aujourd’hui un « classique ».

Tout commence en 1962 : aux côtés des agrandissements d’extraits de bandes dessinées et d’objets de grande consommation initiés en 1961, Roy Lichtenstein commence à peindre des tableaux qui parlent de l’histoire de la peinture. Contrairement à l’idée reçue, les deux séries se développent en même temps, même si les comics dominent jusqu’au milieu des années 1960 : pop et postmoderne coexistent. Sa relecture de l’histoire de l’art moderne commence avec une série de portraits inspirés de Picasso, puis des tableaux citant Mondrian et Cézanne pour lesquels il devra essuyer des critiques acerbes de plagiaire de la part de certains critiques américains.

L’exposition dévoile l’ampleur, parfois surprenante, d’un artiste qui fut, dès l’origine, plus qu’un peintre pop : un expérimentateur de matériaux, un inventeur d’icônes, un amateur érudit de la peinture moderne.

Cette rétrospective est l’occasion de voir en vrai et dans le détail son travail -des toiles qu’on voit depuis « toujours » aux dessins et collages inédits- et montre également son incroyable inventivité technique à travers un corpus inédit de sculptures, de gravures, d’émaux, de céramiques… Ces expérimentations plastiques, aspect méconnu de son travail, témoignent d’une recherche qu’il mena tout au long de sa carrière.

L’ensemble de cette rétrospective, en se basant sur l’ensemble de son oeuvre, éclairera donc son parcours de façon inédite.

Retrouvez ici toute la présentation de l’exposition par le conservateur du musée national d’art moderne & commissaire de l’exposition Camille Morineau


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