Le mois de la photo 2012

/ Expositions

Évènement passé

Du 1er au 30 novembre 2012, c’est le Mois de la Photo à Paris, avec plus de 80 expositions pour retrouver les grands noms de la photographie ou découvrir de nombreux artistes émergents… Un panorama de la création photographique. 

Cette année, les trois thématiques sont « Small is beautiful » (les petits formats), Le Réel enchanté, la photographie française et francophone de 1955 à nos jours.

>>>Small is beautiful

Moï Wer – Ci-contre: c’est la nouvelle exposition de la Fondation Henri Cartier-Bresson (14è), consacrée au photographe lituanien Moses Vorobeichic dit Moï Wer puis Moshé Raviv (1904-1995).

Sarah Moon, Bernard Plossu, Masao Yamamoto, « trois poètes de la miniature », exposés dans l’excellente galerie Camera Obscura (14è).

Body Language, au Centre Culturel Suisse (3è), avec l’axe thématique du corps humain, ses représentations, ses postures, ses gestes, ses significations, de la sphère intime au champ social.

La photographe allemande Ilse Bing est exposée à la Galerie Karsten Greve (3è).

« Format POLA », une exposition collective avec les travaux photographiques de Philippe Guionie, Sara Imloul et Donata Wenders à la galerie Polka à partir du 24 novembre.

La galerie RussianTeaRoom présente l’exposition personnelle de Toligniew Krsnamacar intitulée « Edward Brought Home A Good Ford Car ».

Toutes les expositions autour de la thématique « Small is beautiful », c’est ici

>>> Le réel enchanté:

Faut-il voir la réalité en face ? La nature analogique de la photographie la fait s’interroger depuis ses origines sur les distances plus ou moins grandes qu’elle prend avec sa fonction documentaire.

L’Institut Suédois met à l’honneur cinq photographes de mode suédois parmi les plus intéressants du moment : Denise Grünstein, Julia Hetta, Martina Hoogland Ivanow, Julia Peirone et Elisabeth Toll.

Sophie Elbaz au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (3è) avec « Géographies intérieures »

Le centre culturel irlandais (5è) présente la série Infra : loin des clichés du photojournalisme, Richard Mosse donne à voir la guerre qui sévit en République démocratique du Congo depuis 1993. La vie en rose ?

Peter Bialobrezeski investit l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Val de Seine (13è) avec « Mégatropolis/urban Changing »

« Boire, manger, parler – Images et sons », de Stephan Koppelkamm, c’est au Goethe Institut (16è) jusqu’au 21 décembre

Le travail du photographe américain Todd Hido sera présenté à la galerie Particulière (14è)

Toutes les expositions autour de la thématique « Le réel enchanté », c’est ici

>>> La photographie française et francophone de 1955 à nos jours

Une langue commune peut-elle rassembler les photographes, même s’ils ne partagent pas la même culture ni la même histoire ? Peut-on parler aujourd’hui de spécificité française ou francophone comme on pouvait l’envisager dans le passé ?

La MEP, qui est d’ailleurs l’organisatrice du mois de la photo, présente la dernière production de Choi, située à la convergence de la photographie et de la peinture, en vingt-cinq épreuves géantes des figures étranges, visages émergeant de limbes infernales ou célestes, réalisées chacune en plusieurs heures de pose en chambre noire, composant avec le froissement aléatoire du papier de riz, le recours prémédité aux opacités de pigments, pour inventer le détournement de l’immémorial sténopé.

L’Académie des Beaux-Arts (6è) met à l’honneur Françoise Huguier, avec son thème Singapour – Kuala Lumpur – Bangkok, Les classes moyennes en Asie du Sud-Est à l’aube du XXIè siècle.

Transit, 10 ans d’images en collectif, c’est à l’Espace Central Dupon (18è), avec Nanda Gonzague, David Richard, Bastien Defives, Alexandra Frankewtz, Alexa Brunet, Yohanne Lamoulère.

Toutes les expositions autour de la thématique « La photographie française et francophone », c’est ici

>>> Et puis aussi:

Le Mois de la Photo Off – L’événement propose des parcours éclectiques dans la capitale, réunissant des galeries d’art, divers espaces de création et des lieux insolites. Ces derniers offrent une programmation internationale d’artistes émergents, de talents confirmés, illustrant toute la richesse, la vitalité et la diversité des expressions de la photographie contemporaine. Le festival s’articulera autour d’une centaine d’expositions, de projections et de rencontres.
Trait d’union du Mois de la Photo, le « Off »  reflète l’effervescence de la photographie d’aujourd’hui, la pluralité de ses regards et propose au public des points de vue renouvelés sur l’image.


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