Antanas Sutkus – Les Inédites (Russian Tea Room)

/ Expositions

Évènement passé

Nouvelle exposition à la galerie RTR, qui présente les « Inédites » d’Antanas Sutkus, du 6 décembre au 26 février 2014 : des photographies peu vues ou jamais publiées, découvertes cette année dans ses archives composées de 500 000 négatifs.

Il y a deux ans, Antanas Sutkus, le photographe lituanien de 75 ans, connu et reconnu dans le monde de la photographie internationale, décide de ranger ses archives…. Il y redécouvre de nombreux négatifs de la fin des années 50 à la fin des années 70 qui n’avaient jamais été tirés sur papier.
Le photographe plonge alors dans ses trésors qui couvrent une des périodes les plus importantes de son oeuvre, et, aidé par la galerie RTR, en ressort une cinquantaine d’images « nouvelles », « inédites » que Sutkus lui-même n’avait jamais vues…

 

Tirages vintages retrouvés dans son studio, tirages d’époque et retirages contemporains, la galerie RTR propose ainsi en avant-première mondiale une sélection de 35 photographies « Inédites » d’un des photographes les plus importants du XXème siècle.

« J’ai commencé à prendre des photos à l’âge de 13 ans. Quand j’ai mis le papier dans le révélateur pour la première fois, j’ai vu un visage apparaître et je me suis senti Dieu», raconte Antanas Sutkus. En ressortant ces images du fond de ses classeurs, le photographe ramène une nouvelle fois à la vie ses sujets qu’il a tant aimé et photographié.

 

« Le but de l’art est presque divin : ressusciter, s’il fait de l’histoire ; créer, s’il fait de la poésie » dit Victor Hugo. Dans les images d’Antanas Sutkus, l’histoire et la poésie se fondent en un seul et même tableau. Sutkus retrace avec un non-conformisme inhabituel, et dangereux à l’époque, la vie de son peuple. C’est toujours avec un regard honnête et franc, tendre et amoureux, à l’opposé des habitudes de la photographie soviétique formatée et censurée qu’il immortalise ses sujets préférés : les citadins, les paysans, les enfants, les vieillards, les jolies femmes en un mot les humains et non pas les idoles, les archétypes.

« Pour photographier les gens, il faut les aimer. J’ai arrêté de prendre des photos, dès que j’ai arrêté d’aimer les gens, quand le capitalisme est arrivé dans le pays, dès la libération de la Lituanie de l’invasion soviétique en 1991. On parlait, d’ailleurs, à l’époque de l’URSS, de créer un socialisme à visage humain. Aujourd’hui, il serait judicieux d’essayer de construire un capitalisme au visage humain ».

Dans ses photographies, Antanas Sutkus nous « tire vers le haut » avec des valeurs humanistes et un regard porté sur le monde, où le changement, grâce à la force intérieure de l’homme, est encore possible.

>>>La Galerie RTR sera exceptionnellement fermée du 13 au 18 décembre 2013 !


Pays :


Continent(s) :