Terakaft (La Bellevilloise)

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Soirée à la Bellevilloise consacrée au joyau du blues touareg : Terakaft !

Dans le langage du Sahara, Terakaft, groupe fondé au Mali en 2001, signifie “caravane”, et Kel Tamasheq se réfère à ceux qui parlent le tamasheq, c’est à dire les Touaregs. Les riffs de guitare tourbillonnent, tournoient et cabriolent au travers ces chansons qui, loin des clichés stéréotypés, racontent l’histoire d’un peuple authentique. Le producteur et guitariste anglais Justin Adams a su capturer le mouvement de transe qui nourrit le blues teinté de “desert rock”, de Terakaft, une musique qui est aussi la marque de fabrique des derniers nomades d’Afrique.

Kel Tamasheq est le quatrième disque de Terakaft. Il est d’abord un hommage au peuple touareg qui souffre depuis la décolonisation. Depuis des lustres, les guitaristes du désert ont célébré leur désespoir. C’est le cri de Tinariwen qui a alerté le monde. Diara, leader de Terakaft aujourd’hui, a participé durant vingt ans aux destinées de ce groupe mythique. Puis au  virage de l’an 2000, après avoir raté le décollage international de Tinariwen, il décide d’accompagner le jeune Sanou, qui vient de créer son groupe baptisé Terakaft. Sanou est son neveu, il lui a appris la guitare, tout comme à Abdallah, le jeune demi-frère de Sanou, qui tient la basse depuis trois ans dans Terakaft. Depuis le départ de Kedou, un autre ancien guitariste de Tinariwen qui est resté dans le groupe jusqu’à l’été 2008, Terakaft est devenu une histoire de famille. À travers Diara, Terakaft incarne le répertoire historique du blues du désert, écrit par Diara ou par son frère Inteyeden, mort il y a une quinzaine d’années. Et Sanou joue les morceaux de cet oncle-là comme personne.


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