Festival WorldStock #2 (Les Bouffes du Nord)

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Évènement passé

Après une première édition en 2013 riche en émotions, le festival WorldStock revient du 2 au 13 décembre aux Bouffes du Nord.

En novembre 2013, naissait WorldStock, un festival ayant pour souhait de s’affranchir des étiquettes, des genres, et des frontières, pour explorer la Musique des Mondes. L’objet de cette deuxième édition reste le même : partir à la recherche de ce petit quelque chose d’universel présent dans toutes les musiques ; petit quelque chose qui rend ce langage accessible à tous, qui nous touche et nous émeut. Nous accueillerons pendant deux semaines des artistes venant de tous les horizons pour des créations ou des concerts inédits mettant en regard cet écrin si particulier du Théâtre des Bouffes du Nord.
Tigran nous fera découvrir son nouvel album, tout comme Tony Allen, tandis que Luzmila Carpio nous donnera à entendre les chants des alpages boliviens et que Marinah, ex-chanteuse des Ojos de Brujos, nous présentera son tout nouveau projet solo !

Mercredi 3 décembre à 20h30 : Tony Allen

« La musique est ma mission, » dit Tony Allen. « Je ne suis jamais satisfait et j’apprends toujours des autres. Le monde musical est très spirituel, et je ne pense pas qu’il ait une fin. En tant que musiciens, c’est notre mission de continuer de le faire vivre. »

 

Jeudi 4 décembre à 20h30 : Tigran

Depuis ses tout débuts, Tigran semble être habité par l’idée d’ouvrir au maximum son spectre musical. Il n’a que 19 ans quand il se retrouve catapulté sur le devant de la scène en 2006 par sa victoire au prestigieux concours Thelonious Monk présidé par Herbie Hancock. Adoubé par la jazzosphère mondiale, le jeune Arménien s’est empressé d’éviter d’être « catalogué ».

https://www.youtube.com/watch?v=Aa0XtJdHPvI

 

Vendredi 5 décembre à 20h30 : Lula Pena

Esprit libre, Lula Pena esquisse une trajectoire atypique dans le panorama des musiques contemporaines lusophones. Aussi rare sur scène que sur disque, cette chanteuse portugaise caresse de sa voix grave et androgyne un jeu de guitare dénudé pour percer l’émotion d’un fado revisité en folk fragile et profonde.

 

Mardi 9 décembre à 20h30 : Adnan Joubran

Pour son envol en solo, le benjamin du Trio Joubran a réuni autour de lui trois partenaires venus de cultures différentes, le joueur de tabla indien Prabhu Edouard, le violoncelliste français Valentin Mussou et en invité spécial le souffleur espagnol Jorge Pardo au saxophone et à la flûte.
Borders Behind, qui révèle les talents de compositeur d’Adnan Joubran, est une œuvre ouverte sur le monde. Enrobé dans les volutes de son oud, on y hume des parfums de jazz et des climats à la fois délicats et puissants, comme la bande-son d’un film imaginaire.

 

Jeudi 11 décembre à 20h30 : Marinah

Marinah, de son vrai nom Marina Abad, est plus connue comme la chanteuse de Ojos de Brujo – groupe incontournable des années 2000, distingué d’un Latin Grammy Award.
Si toutes les belles aventures ont aussi une fin, elles ont aussi un début : El Baile de la Horas est le premier disque « solo » de Marinah. Exit les influences majoritairement flamenco de Ojos de Brujo, ici on parle plutôt tango digital et ryhtmes latinos concoctés avec la complicité de Ruzzo & Roldan de Orishas.  Un album qui dévoile une artiste rayonnante, et dont le bonheur est sacrément communicatif !

 

Vendredi 12 décembre à 20h30 : Luzmila Carpio

Figure emblématique de la culture sud-américaine, Luzmila Carpio rayonne depuis sa Bolivie natale (au cœur de la cordillère des Andes) avec les mots de sa langue, celle des Indiens, l’ancestral Quechua. Son parcours de chanteuse débute à la fin des années 60 à La Paz, elle y enregistre quelques un des disques cultes du folklore andin, et accède à la célébrité dans son pays (sans chanter la langue officielle). Sa carrière diplomatique terminée – Luzmila Carpio a été ambassadrice de Bolivie en France de 2006 à 2011 – elle se consacre de nouveau pleinement à sa musique : le folk populaire de 4000m d’altitude, à la fois classique et d’avant-garde, porté par une voix hors du commun, qu’illustre parfaitement la récente réédition de ses enregistrements boliviens Yuyay Jap’ina Tapes.

 

Samedi 13 décembre à 20h30 : Tinariwen avec Lalla Badi

Tinariwen célèbre le son original de la tradition musicale touareg.
Le Tindé désigne les fêtes à l’occasion desquelles les femmes kel tamashek jouent de cet instrument, le tindé, percussion faite d’un mortier en bois sur lequel on tend une peau de chèvre. Une femme soliste chante et marque le rythme au tindé. Un chœur lui répond. À ce rythme hypnotique viennent se mêler des claquements de main.
Le 13 décembre Tinariwen invite au Théâtre des Bouffes du Nord la grande dame du Tindé, Lalla Badi (Tamanrasset), qui sera accompagnée de trois chanteuses. Le retour aux sources des rocks stars du Sahara…


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