Danse de la Fertilité

Pendant deux jours, vous allez pouvoir vous trémousser sur des sons, des chants et de la musique du Mozambique. C’est aussi l’occasion d’apprendre quelques mouvements à travers une projection et des concerts. Mais surtout de connaitre un peu mieux cette ancienne colonie portugaise qui a connu 16 ans de guerre civile. Au sud-est du continent africain, ce pays commence à se reconstruire petit à petit et à retrouver une certaine stabilité.

Cet évènement est accueilli par la cité de la musique pour célébrer la vie, la femme et l’homme dans un mélange de danses et de rituels.

> Projection de »Mozambico, sketching the music »
(samedi 28 avril à 18h – accès libre)
Ce film a été réalisé dans le but de présenter la culture musicale du Mozambique à la manière d’un road movie «  ethnomusicologique ». C’est alors une facette poétique et vivante de ce jeune pays que vous découvrirez avec étonnement.

> Concert « Du monde rural à la ville » – Musique du Mozambique
(samedi 28 avril 2012 à 20h – 18€)

Ce concert vous plongera en première partie dans un univers musical populaire mélangeant instrument traditionnel et éléments communs de la vie quotidienne (cithare montée sur une boîte métallique perforée, planches de bois munies de cordes en fil de fer, sonnettes de vélo, etc.). Ainsi, vous rencontrerez le baladin Ricson Julias et les membres du petit orchestre de brousse Tidziwani Bandi.

En deuxième partie, l’association culturelle Xindiro essaie de réactualiser l’art traditionnel à travers la danse xigubo, et d’effacer les plaies actuelles (exode rural, sida, etc.) en célébrant l’époque d’avant la colonisation.

> Concert « La célébration de la nature » – Musique du Mozambique
(Dimanche 29 avril 2012 à 16h30 – 18€)

En première partie, c’est une danse d’hommes et de femmes munis de bracelets métalliques accrochés à leurs mollets mêlés à la flûte de pan. Cette danse évolue au rythme de piétinements continus pour remercier la terre nourricière ce qui évoque un rituel de fertilité, à la fois un hommage aux ancêtres et une célébration de la nature.

Pour la seconde partie vous découvrirez la culture Chopi (760 000 personnes) menacée de disparition mais reconnue récemment par l’Unesco comme appartenant au « patrimoine oral et immatériel de l’humanité », cet art a pu revivre au sein de nombreux festivals. L’orchestre est composé de six à quinze xylophones de tailles variables (avec des lames pouvant mesurer 1m), fait assez rare en Afrique, ce qui laisse supposer l’influence du gamelan indonésien. Ce sont alors de véritables suites musicales qui accompagnent les danseurs musingi, dont la gestuelle évoque autant la course au combat que d’anciens rites de fertilité.

Plus d’infos: Cité de la musique