Dakhabrakha (Le Monfort)

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Le choc est d’abord visuel: trois femmes en tenue traditionnelle, robe blanche, imposante coiffe en laine noire; un homme de noir vêtu, barbe courte, qui tient entre ses mains un petit accordéon. Les voix commencent à s’élever, plaintives. Les chanteuses s’accompagnent de percussions, d’un violoncelle. La tension monte lentement avant d’exploser!

Ensemble, ils modernisent un héritage musical colossal, touchant et teinté d’airs slaves à coup de percussions, d’accordéons et de mélodies vagabondes. Entre tradition et modernité, les musiciens de Dakhabrakha allient folklore ukrainien et influences africaines, hongroises ou bulgares pour élaborer un nouveau type de musique du monde qu’ils qualifient  » d’ethnochaos « . En mêlant cet héritage à des instrumentations et des rythmiques venues d’ailleurs, ils produisent une musique tribale et entêtante qui va jusqu’à la transe.

Une Ukraine qui s’émancipe de la Russie. Une Ukraine qui résiste. Et une Ukraine féminine loin des clichés, avec des femmes qui prennent leur place et font entendre un choeur polyphonique. En ukrainien ancien Dakha et Brakha sont deux verbes: donner et prendre.

Le groupe DakhaBrakha a été créé en 2004 au sein du théâtre Dakh par son directeur Vlad Troitskyi. Issu du milieu universitaire et artistique, le groupe arpente depuis 10 ans les villages d’Ukraine pour collecter des chansons populaires avant qu’elles ne disparaissent à tout jamais. Les trois femmes et l’homme qui composent DakhaBrakha sont des savants, des fous. Quand ils n’enseignent pas à l’université pour les uns, ou brûlent les planches dans d’autres projets pour les autres, les quatre musiciens triturent le folklore ukrainien.

« Dakhabrakha a fait vivre au public une transe musicale de toute beauté. Étonnant de voir les spectateurs se laisser emporter autant par ces airs ukrainiens. Par moment, ce n’est pas un rêve, on se croirait presque dans une rave. Sur scène, les quatre Ukrainiens lancent d’abord des regards incrédules à la foule avant de franchement sourire. Ils étaient attendus. Ils n’ont pas fait pschitt. Tout simplement « Dakhabrakhantesque» «  Ouest France


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