Shokuzai – Celles qui voulaient se souvenir
/ Cinéma
Évènement passé
Réalisateur : Kiyoshi Kurosawa
Casting : Kyôko Koizumi, Hazuki Kimura, Yû Aoi
Sortie dans les salles françaises le 29 mai 2013 – Japon – 1h59
Le réalisateur de Tokyo Sonata, Kiyoshi Kurosawa, revient avec un film en deux volets. Celles qui voulaient se souvenir est le premier, et Celles qui voulaient oublier sortira en salles le 5 juin 2013.
Dans la cour d’école d’un paisible village japonais, quatre fillettes sont témoins du meurtre d’Emili, leur camarade de classe. Sous le choc, aucune n’est capable de se souvenir de l’assassin. Asako, la mère d’Emili, désespérée de savoir le coupable en liberté, convie les quatre enfants chez elle pour les mettre en garde : si elles ne se rappellent pas du visage du tueur, elles devront faire pénitence toute leur vie. Quinze ans après, que sont-elles devenues ? Sae et Maki veulent se souvenir.
>>> Quelques critiques:
Les Inrocks: « En retraçant les vies de ces fillettes amnésiques devenues chacune à leur manière (angoissante et parfois comique) des jeunes femmes très perturbées, le cinéaste appréhende une nouvelle fois la mort comme une onde de propagation révélatrice d’un mal bien plus profond. Car, à travers ces destins maudits, ce sont bel et bien les spectres d’une société japonaise malade qui refont surface, tel un retour du refoulé forcément insidieux : détenteurs d’un secret et comme animés de l’intérieur, les lieux semblent toujours avoir une longueur d’avance sur les personnages. »
Le Monde: « Shokuzai est un choc cinématographique, un film-monstre, un film-monde, où s’affirme (…) la toute-puissance d’un désir de détruire autrui pour simplement être. »
Télérama: « Le réalisateur de Kaïro n’a cette fois (presque) pas besoin de fantômes pour maintenir un climat surnaturel. Le souvenir de l’enfant morte et la malédiction de la mère, prisonnière de sa douleur, suffisent. Shokuzai ausculte l’impact de la tragédie chez les quatre témoins devenus adultes : identité sexuelle perturbée, culpabilité obsédante dont les jeunes femmes croient se délivrer en punissant les hommes (y compris par la violence) et en se sacrifiant. La terreur se mêle au mélodrame et à l’étude de moeurs, avec quelques bouffées d’humour très noir. De ces quatre destins individuels, le plus poignant est sans doute celui d’Akiko, qui croit un temps retrouver goût à la vie, avant d’être poussée au fratricide. »
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Pays :
JaponContinent(s) :
Asie