Shokuzai, Celles qui voulaient oublier

/ Cinéma


Évènement passé

Sortie dans les salles françaises le 5 juin 2013 – Japon – 2h28

Le réalisateur de Tokyo Sonata, Kiyoshi Kurosawa, revient avec un film en deux volets. Le premier volet est Shokuzai, Celles qui voulaient se souvenir, en salles le 29 mai. 

Il y a quinze ans, quatre fillettes étaient témoins du meurtre d’Emili, leur camarade de classe. Incapables de se souvenir du visage du tueur, elles étaient menacées d’une pénitence éternelle par Asako, la mère de la disparue. Contrairement à Sae et Maki, Akiko et Yuka veulent oublier. Et la mère d’Emili, que cherche-t-elle encore après tout ce temps ?

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>>> Quelques critiques:

Les Inrocks: « En retraçant les vies de ces fillettes amnésiques devenues chacune à leur manière (angoissante et parfois comique) des jeunes femmes très perturbées, le cinéaste appréhende une nouvelle fois la mort comme une onde de propagation révélatrice d’un mal bien plus profond. Car, à travers ces destins maudits, ce sont bel et bien les spectres d’une société japonaise malade qui refont surface, tel un retour du refoulé forcément insidieux : détenteurs d’un secret et comme animés de l’intérieur, les lieux semblent toujours avoir une longueur d’avance sur les personnages. »

Le Monde: « Shokuzai est un choc cinématographique, un film-monstre, un film-monde, où s’affirme (…) la toute-puissance d’un désir de détruire autrui pour simplement être. »

Télérama: « Le réalisateur de Kaïro n’a cette fois (presque) pas besoin de fantômes pour maintenir un climat surnaturel. Le souvenir de l’enfant morte et la malé­diction de la mère, prisonnière de sa douleur, suffisent. Shokuzai ausculte l’impact de la tragédie chez les quatre témoins devenus adultes : identité sexuelle perturbée, culpabilité obsédante dont les jeunes femmes croient se délivrer en punissant les hommes (y compris par la violence) et en se sacrifiant. La terreur se mêle au mélodrame et à l’étude de moeurs, avec quelques bouffées d’humour très noir. De ces quatre destins individuels, le plus poignant est sans doute celui d’Akiko, qui croit un temps retrouver goût à la vie, avant d’être poussée au fratricide. »

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