Promised Land
/ Cinéma
Évènement passé
Réalisateur : Gus Van Sant
Casting : Matt Damon, Rosemarie DeWitt, Frances McDormand
Sortie dans les salles françaises le 17 avril 2013 – Etats-Unis – 1h46
Pour son nouveau long-métrage, Gus Van Sant s’intéresse à la question épineuse & polémique du gaz de schiste…
Steve Butler, représentant d’un grand groupe énergétique, se rend avec Sue Thomason dans une petite ville de campagne. Les deux collègues sont convaincus qu’à cause de la crise économique qui sévit, les habitants ne pourront pas refuser leur lucrative proposition de forer leurs terres pour exploiter les ressources énergétiques qu’elles renferment. Ce qui s’annonçait comme un jeu d’enfant va pourtant se compliquer lorsqu’un enseignant respecté critique le projet, soutenu par un activiste écologiste qui affronte Steve aussi bien sur le plan professionnel que personnel…
>>> Quelques critiques:
Cahiers du Cinéma: « Ce qui se dit de plus fort et de plus important, dans « Promised Land », l’est souvent à l’écart d’une scène, entre deux individus. Le film trouve une respiration très belle, beaucoup plus calme et profonde, dans une forme d’imprégnation lente et dans la réceptivité de son personnage central. »
Télérama: « Alors comme ça, Gus Van Sant s’intéresse au gaz de schiste ? On le jurerait, mais ce qui séduit le plus dans Promised Land, c’est autre chose : la délicatesse, éternelle marque de fabrique du cinéaste. Et comment il s’approprie, jusque dans les détails les plus infimes, un genre nouveau pour lui, le filmdossier. (…) Au-delà du problème du gaz de schiste, le film montre comment le système économique dévoie les meilleures volontés, favorise les pires réflexes, et conduit à ne prendre soin de personne ni de rien. Avec un soupçon de volontarisme hollywoodien, Promised Land esquisse une sortie par le haut de cette spirale. Une façon à la fois modeste et très cinématographique d’élever le débat. »
Les Inrocks: « Ne plus viser aucun sommet, ni ceux de l’industrie, ni ceux du prestige artistique, disparaître par le milieu, mais rendre ce milieu extrêmement habité, telle semble être la stratégie de Gus Van Sant. Le geste est énigmatique et souverain. On connaissait les grands petits films, les grands films malades… Modeste et émouvant, Promised Land réussit le prodige d’être un grand film moyen. »
Transfuge: « Classique et aérien, le nouveau Gus Van Sant réveille l’éthique sous l’écologie en orchestrant un clash des mentalités (…). Honneur, morale et respect de soi, tels sont les gisements qu’exploite Promised land. »
A voir à lire: « Sur un sujet aussi captivant que le gaz de schiste comme alternative énergétique, Gus Van Sant nous livre l’une de ses oeuvres les plus insipides. »
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Pays :
Etats-UnisContinent(s) :
Amérique du Nord