Les Chevaux de Dieu

/ Cinéma


Évènement passé

Sortie dans les salles françaises le 20 février 2013 – Maroc / France / Belgique – 1h55

Les Chevaux de Dieu, réalisé par Nabil Ayouch, a été présenté au festival de Cannes en 2012 dans la sélection « Un Certain regard ». Récemment, il a aussi réalisé My Land.

Yassine a 10 ans lorsque le Maroc émerge à peine des années de plomb. Sa mère, Yemma, dirige comme elle peut toute la famille. Un père dépressif, un frère à l’armée, un autre presque autiste et un troisième, Hamid, petit caïd du quartier et protecteur de Yachine. Quand Hamid est emprisonné, Yachine enchaîne les petits boulots.

Pour les sortir de ce marasme où règnent violence, misère et drogue, Hamid, une fois libéré et devenu islamiste radical pendant son incarcération, persuade Yachine et ses copains de rejoindre leurs « frères ». L’Imam Abou Zoubeir, chef spirituel, entame alors avec eux une longue préparation physique et mentale. Un jour, il leur annonce qu’ils ont été choisis pour devenir des martyrs.

Nabil Ayouch à propos du rôle de Yemma… « Yemma (Fatéma El Kraimy), la maman de Yachine et Hamid dans le film, est une femme qui habite dans le bidonville de Brahma où nous avons tourné. C’est un rôle que j’ai eu beaucoup de difficultés à trouver. Finalement, à quelques jours du tournage, alors que j’étais dans les derniers repérages techniques au bidonville, Fatéma est venue me voir et m’a dit qu’elle avait appris que je cherchais une actrice pour le film. Elle était tellement naturelle et spontanée que j’ai été charmé immédiatement. Cette femme a une vie difficile et élève son petit fils tout seule. Ce film a pu la sortir de son quotidien et j’en suis heureux. »

Nabil Ayouch sur les courses de char…. « Ces courses de « char » m’ont toujours impressionné. J’en ai vues beaucoup dans certains quartiers populaires et bidonvilles environnant Casa. Souvent, ce sont des marchands de fruits et légumes qui, une fois leur journée terminée, rentrent chez eux en se faisant la course. J’avais absolument envie qu’elles figurent dans le film, d’une façon ou d’une autre, car elles sont – pour moi – représentatives du paysage urbain de ces quartiers. La scène ou Yachine et Nabil enfants vont au garage de Ba Moussa m’a paru la plus appropriée car le garage est un peu excentré du bidonville. Cette course, que l’on voit en arrière plan des deux enfants, a été très compliquée à caler. »

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