House of Gucci

/ Cinéma

Gucci est une marque reconnue et admirée dans le monde entier. Elle a été créée par Guccio Gucci qui a ouvert sa première boutique d’articles de cuir de luxe à Florence il y a exactement un siècle.

À la fin des années 1970, l’empire italien de la mode est à un tournant critique de son histoire. Si l’entreprise rayonne désormais à l’international, elle est handicapée par des rumeurs de malversations financières, une innovation en berne et une dévalorisation de la marque. Le groupe est dirigé par les deux fils du fondateur – Aldo, personnage rusé et haut en couleur, et son frère Rodolfo, beaucoup plus froid et traditionnel.
Pugnace, Aldo n’a pas la moindre intention de céder le contrôle de l’empire à qui que ce soit – et certainement pas à son fils Paolo, garçon fantaisiste qui aspire à devenir styliste. Quant à Maurizio, fils timide et surprotégé de Rodolfo, il a davantage envie d’étudier le droit que de diriger un groupe de luxe mondialisé.

C’est alors que Maurizio tombe amoureux de la ravissante et manipulatrice Patrizia Reggiani et, contre l’avis de son père, décide de l’épouser. Lorsque Aldo se découvre des affinités avec Patrizia, il réussit, avec l’aide de la jeune femme, à convaincre son neveu de renoncer à ses ambitions juridiques pour intégrer l’entreprise dont il devient, de facto, le probable héritier. Ce qui ne manque pas de nourrir la rancoeur de Paolo, dont le talent n’est pas à la hauteur de ses rêves artistiques…

Production : Etats-Unis / Canada

Durée : 2h37

 

 

>>> Quelques critiques

Le Parisien : « À la fois saga familiale, thriller, romance et récit d’un fait divers sanglant qui a secoué l’Italie, « House of Gucci », dont les 2h37 passent presque trop vite, est de ces films qui donnent l’impression, à chaque plan, d’assister à quelque chose de gigantesque. »

Dernières Nouvelles d’Alsace : « Avec une rigueur extrême dans sa mise en scène, Ridley Scott ausculte la chute de la maison Gucci, à travers deux prismes : la famille et le couple. Il observe avec acuité comment ces deux institutions se délitent, déchirées par des mensonges et des trahisons. »

Le Monde : « Mais c’est une chose d’inventer Alien, machine pulsionnelle et répulsive qui nous enchante, c’en est est une autre de dépeindre en l’humain sa propre monstruosité. Ressusciterait-elle les Borgia que la famille Gucci méritait sans doute mieux que ce tonitruant théâtre de marionnettes. »

Les Echos : « A travers ce récit, on pouvait rêver d’une fresque shakespearienne sur la déchéance d’une époque, l’agonie d’une vieille Europe et le coup d’Etat des multinationales sur les empires familiaux. « House of Gucci » ne sera pas tout à fait ce film-là, juste une réjouissante partie de bowling dans un monde de luxe et de quilles. »

 

>>> Les séances

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