Hannah Arendt

/ Cinéma


Évènement passé

Sortie dans les salles françaises le 24 avril 2013 – Allemagne / France – 1h53

1961 – La philosophe juive allemande Hannah Arendt est envoyée à Jérusalem par le New Yorker pour couvrir le procès d’Adolf Eichmann, responsable de la déportation de millions de juifs.

Les articles qu’elle publie et sa théorie de « La banalité du mal » déclenchent une controverse sans précédent. Son obstination et l’exigence de sa pensée se heurtent à l’incompréhension de ses proches et provoquent son isolement.

>>> Quelques critiques:

Les Inrocks: « De ce point de vue – l’incarnation d’une philosophe et de ses idées –, le film atteint son objectif. Mais on peut aussi regretter que Von Trotta et Sukowa placent Arendt sur un piédestal, la présentant comme celle qui avait raison seule contre tous. Même si on est du côté d’Arendt, on aurait préféré que le film soit un peu plus dialectique dans l’exposé des débats de l’époque. Admirer une pensée, c’est aussi la nuancer, l’interroger. Par ailleurs, on déplore que la réalisation soit si conventionnelle. Intéressant par son sujet, Hannah Arendt n’échappe pas aux travers courants des biopics : héroïsation a posteriori et académisme. »

Cahiers du Cinéma: « S’il est rigoureux dans son exposé, le film ne parvient jamais à dépasser le stade de l’illustration ni vraiment à questionner la pensée d’Arendt, adoptée en bloc. Très didactique, il s’en tient à l’énoncé de faits et d’arguments bien connus sans avancer d’idées fortes et originales.  »

Télérama: « On reprochera à la réalisatrice son didactisme : les flash-back sur la passion de jeunesse d’Hannah pour son maître Martin Heidegger sont académiques, et ses discussions éclairantes avec son mari et ses collègues universitaires, un peu répétitives. En revanche, après L’Honneur perdu de Katharina Blum (qu’elle cosigne avec Volker Schlöndorff) ou Rosa Luxemburg, Von Trotta continue, avec force, à ouvrir les yeux des Allemands sur leur lourd passé, et leurs grandes figures féminines. Barbara Sukowa, son interprète fétiche, parvient à exprimer physiquement le travail de l’esprit. Elle marche, fume, s’élance, s’arrête : c’est son corps qui rend accessible le raisonnement d’Hannah. On n’en demande pas plus. »

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