Grisgris

/ Cinéma


Évènement passé

Sortie dans les salles françaises le 10 juillet 2013 – France / Tchad – 1h41

C’est le nouveau long-métrage du réalisateur tchadien Mahamat Saleh Haroun, que l’on connaît pour Abouna, Un Homme qui crie et Daratt. Grisgris a été présenté en sélection officielle au Festival de Cannes.

Le 12 juillet, Grisgris est programmé à 20h30 au Luxy à Ivry-sur-Seine et sera suivi d’une rencontre avec Mahamat Saleh Haroun.
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Alors que sa jambe paralysée devrait l’exclure de tout, Grigris, 25 ans, se rêve en danseur. Un défi. Mais son rêve se brise lorsque son beau-père tombe gravement malade. Pour le sauver, il décide de travailler pour des trafiquants d’essence…

Le réalisateur raconte comment est né Grisgris… « Je voulais raconter une histoire sur des trafiquants d’essence que je voyais partout à N’Djamena se livrer à des courses-poursuites : ils chargeaient des voitures de bidons d’essence, puis étaient poursuivis par des douaniers. C’est donc un phénomène assez prégnant dont je souhaitais parler à travers un film de genre, tout en en évitant les poncifs. En 2011, je me suis retrouvé au FESPACO, à Ouagadougou, et j’ai assisté à un spectacle où j’ai découvert Souleymane Démé, un danseur handicapé de la jambe gauche : quand je l’ai vu entrer sur scène, je me suis dit que je tenais le protagoniste de mon histoire. Je me souviens qu’à l’époque, il avait les cheveux teints en blond et qu’il y avait quelque chose de surnaturel chez lui qui m’a séduit. Cette rencontre m’a permis de trouver l’axe d’écriture du film.

Très vite, le scénario m’a semblé convaincant parce qu’il avait une portée documentaire autour de Souleymane Démé. Pour autant, je n’étais intéressé que par le danseur et par les circonstances qui l’ont amené à faire de la danse : je ne voulais pas en savoir trop sur son passé pour laisser place à la fiction. En général, j’aime bien partir d’une matière documentaire pour aller vers l’imaginaire qui est le lieu de tous les questionnements et de toutes les perspectives » + d’infos ici

>>> Quelques critiques:

Télérama: « Sur ces parias de N’Djamena, Mahamat-Saleh Haroun pose un regard attentif, aimant. En les mettant au centre de son film, il donne à ces exclus une place, une histoire, un destin possible. Tout en regardant en face la cruauté du monde, il laisse une chance à l’espoir. Dont ce doux surnom de Grigris est le symbole : il a été donné, raconte l’intéressé, en guise de porte-bonheur. »

Cahiers du Cinéma: « Les films du Tchadien ont toujours cette douceur assurée, cette manière de regarder sans jamais forcer l’adhésion du spectateur, cela fait leur prix et leur beauté. »

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