God Bless America

/ Cinéma


Évènement passé

Sortie dans les salles françaises le 10 octobre 2012 – Etats-Unis – 1h40

Seul, sans boulot, gravement malade, Frank sombre dans la spirale infernale d’une Amérique déshumanisée et cruelle. N’ayant plus rien à perdre, il prend son flingue et assassine les personnes les plus viles et stupides qui croisent son chemin. Bientôt rejoint par Roxy, lycéenne révoltée et complice des plus improbables, c’est le début d’une équipée sauvage, sanglante et grandguignolesque sur les routes de la bêtise made in USA.

Satire décapante, Bonnie & Clyde déjanté, God Bless America est le cinquième film du comique américain Bobcat Goldthwait.

Bobcat Goldthwait dépeint une société foldingue et aliénée faite de forçats et de forcennés, tout autant prisonniers les uns les autres d’un système qui les abrutis grossièrement à coups de shows télévisés, où le présentateur, tel un grand manitout, s’érige en demi-Dieu.

Alors, c’est le show dans le show, à la façon des poupées gigognes. Le réalisateur s’empare d’un propos tout à fait anti-américain, et use avec force (beaucoup) et malice de cette même extravagance qui caractérise si bien les excès de l' »American superstar » et de ses « Americans Super Héros » pour transformer son film en véritable parodie (d’un univers qu’il connaît bien pour l’avoir longuement pratiqué et observé au cours de sa carrière professionnelle).

>>> Quelques critiques:

L’Express: « On regrettera la première scène, d’une violence gratuite, ou, disons, « tarantinesque », mise en jambes aux antipodes de la suite, où le réalisateur aux critiques percutantes ne prêchera peut-être que des convaincus, mais drôlement brillamment. »

Le Monde: « Vraie catharsis, le film n’est pas le brûlot punk auquel il aimerait qu’on l’identifie (…) « God Bless America » apparaît davantage comme le rejeton de la sous-culture qu’il entend précisément dénoncer. »

L’Humanité: « Cette comédie anti-politiquement correcte dézinguant la télévision commerciale a le charme de la contre-culture des années 1970. D’un autre côté, le film est aussi binaire que ce qu’il dénonce et un peu plombé par les discours moralisants du justicier. »

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