Diaz, un crime d’état
/ Cinéma
Évènement passé
Réalisateur : Daniele Vicari
Casting : Claudio Santamaria, Jennifer Ulrich, Elio Germano
Sortie dans les salles françaises le 5 juin 2013 – Italie – 2h01
Amnesty International a qualifié l’évènement de: « La plus grave atteinte aux droits démocratiques dans un pays occidental depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ». En 2001, pendant le G8 qui se tient à Gênes (c’est le dernier G8 tenu dans une grande vlle), des contre-sommets altermondialistes s’organisent aussi, et le centre de presse du Forum social est installé dans l’école Diaz.
Pendant la dernière journée du G8, quelques instants avant minuit, plus de 300 officiers prennent d’assaut l’école Diaz, à la recherche des militants du Black Bloc. Dans l’établissement, se trouvent 90 activistes, dont la plupart sont des étudiants européens accompagnés de quelques journalistes étrangers, qui s’apprêtent à passer la nuit à même le sol de l’école.
Alors que les forces de l’ordre font irruption, les jeunes manifestants lèvent les mains pour se rendre. Imperturbables et implacables, les policiers se livrent à des exactions préméditées d’une violence inouïe, frappant indifféremment jeunes et vieux, hommes et femmes. (interdit aux moins de 12 ans)
>>> Quelques critiques:
Télérama: « Daniele Vicari a étudié les procédures judiciaires qui suivirent les faits pour ce film coup de poing dont l’intensité culmine avec l’assaut de l’école. Bruits des matraques qui s’abattent, chocs des corps traînés : le réalisateur nous fait ressentir la peur et la douleur. Il fait émerger des personnages, mais ce sont les groupes qu’il filme le mieux, une masse humaine, le temps d’une nuit de chaos. Aucun policier n’a vraiment été sanctionné. En revanche, des manifestants ont été condamnés pour dévastation et pillage… Manifeste indispensable, Diaz remplace le (vrai) procès qui n’aura jamais lieu. »
Les Inrocks: « Même s’il filme avec trop de zèle, à la limite de la complaisance, la violence des policiers italiens contre les militants battus comme des chiens, Daniele Vicari restitue le déploiement d’une pulsion sadique décidée au sommet de l’Etat policier. La tension d’une intimidation basculant dans la brutalité aveugle, héritière du fascisme italien, habite le film, pièce à conviction d’une critique salutaire des forces de l’ordre, de l’ordre de la force. »
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Pays :
ItalieContinent(s) :
Europe