A la merveille
/ Cinéma
Évènement passé
Réalisateur : Terrence Malick
Casting : Ben Affleck, Olga Kurylenko, Rachel McAdams, Javier Bardem
Sortie dans les salles françaises le 6 mars 2013 – Etats-Unis – 1h52
On aime ou pas les films de Terrence Malick ! Tout le monde s’accorde cependant à dire que, comme pour The Tree of Life, la photographie est somptueuse...
Même s’ils se sont connus sur le tard, la passion qu’ont vécue Neil et Marina à la Merveille – Le Mont-Saint-Michel – efface les années perdues. Neil est certain d’avoir trouvé la femme de sa vie. Belle, pleine d’humour, originaire d’Ukraine, Marina est divorcée et mère d’une fillette de 10 ans, Tatiana.
Désormais, le couple est installé dans l’Oklahoma. Leur relation s’est fragilisée : Marina se sent piégée. Dans cette petite communauté américaine, elle cherche conseil auprès d’un autre expatrié, un prêtre catholique nommé Quintana. L’homme a ses propres problèmes : il doute de sa vocation…
Marina décide de retourner en France avec sa fille. Neil se console avec Jane, une ancienne amie à laquelle il s’attache de plus en plus. Lorsqu’il apprend que rien ne va plus pour Marina, il se retrouve écartelé entre les deux femmes de sa vie. Le père Quintana continue à lutter pour retrouver la foi. Face à deux formes d’amour bien différentes, les deux hommes sont confrontés aux mêmes questions.
>>> Quelques critiques:
Les Inrocks: « Dans À la merveille, tout le cinéma de Malick est là – les voix off, la caméra-anguille, le montage fluide, l’ambition cosmogonique… – mais le film peine à s’inscrire, tel du sable qui file entre les doigts. (…) Nul doute que Terrence Malick est un filmeur hors pair et on salue sa volonté de bâtir une œuvre défiant toute norme. Mais son style est à haut risque, reposant sur un équilibre très fragile entre génie et imposture, métaphysique puissante et boursouflure. À la merveille tombe plutôt du mauvais côté. Le film n’imprime pas, et à quelques éclats de beauté près nous fait l’effet d’un interminable robinet d’imagerie doublé d’un fastidieux sermon. »
Cahiers du Cinéma: « Il y a toujours eu chez Malick une double tentation, à la fois de l’instant présent saisi dans la distance d’un souvenir ou d’un fantasme, et de l’image fausse ou du cliché. C’est, incompréhensiblement, celle du cliché qui dévore progressivement « À la merveille ». Rendez-vous au prochain Malick, pour savoir où tout cela l’emmène. »
Télérama: « Dans ce film presque totalement désespéré – et totalement expérimental – surgissent, éparses, de brèves fulgurances esthétiques. »
Le Monde: « A la merveille évolue dans un espace-temps totalement maléable, et reste passionnant de ce point de vue. Néanmoins, la magie n’opère plus. L’inspiration, grâce à laquelle Malick sublimait le ridicule du mysticisme de pacotille de « The Tree of Life », fait défaut. »
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Pays :
Etats-UnisContinent(s) :
Amérique du Nord