Festival L’Afrique Dans Tous les Sens 2015

/ Activités & Ateliers

Évènement passé

Le Festival l’Afrique dans tous les sens est un véritable voyage initiatique durant lequel l’Afrique se dévoile et se décline dans tous les sens, d’un lieu à l’autre, de Paris en Banlieue, dix jours durant. L’édition 2015 célèbre et met à l’honneur le Sénégal, pays de la « Téranga » (l’art de l’hospitalité). Du 22 mai au 7 juin !

Déjà 5 éditions, et le festival poursuit son encrage de manière durable en Ile-de-France, particulièrement à Paris. Il est donc attendu, pour la qualité de sa programmation donnant une large place à la découverte, pour l’esprit de dialogue et de partage qu’il insuffle au fil des éditions et des évènements, pour sa volonté d’allier réjouissances et moments de réflexion sur des sujets de société.

Avec près de 15 pays représentés, 8 lieux d’accueil, 10 jours de festivités : 20 concerts, du cinéma, de la littéraire, un défilé de mode dans un marché, des clubbings, des spécialités culinaires, du Slam, de la Poésie, des spectacles de rue, des ateliers, des performances d’art plastique et de photo, des animations diverses pour jeune public seront au programme.

Festival L'Afrique dans Tous les Sens 2015

Festival L'Afrique dans Tous les Sens 2015

Plus éclectique que jamais, la programmation 2015, sera très actuelle. Résolument contemporaine, la nouvelle « vague créatrice » sénégalaise déferle à Paris: un des premiers concerts parisiens de Maréma (Lauréate du Prix Découvertes RFI), la révélation de la nouvelle scène afro-pop Carlou D, Le prince de l’afro- reggae Méta & The Cornerstones, des ateliers et performances du plasticien Amadou Tounkara… Un Cycle de cinéma « Ciné Sénégal » avec des films cultes et de comédie musicale, un défilé de mode de la jeune styliste Marième Seck, une table ronde sur le thème « La Citoyenneté à l’épreuve de la Mondialisation : quel rôle pour la Société Civile ? …

Parmi les autres artistes à découvrir : Maya Kamaty, Reïcha Souaré (Mamani Keïta, en guest), The Soil, Mariline Maro, LiDiop, Kantala, ou à redécouvrir : Debademba, Sékouba Bambino, Amina Annabi…

Petite sélection :

Cycle Cinéma « Ciné-Sénégal » : films cultes et comédie Musicale
Vendredi 27 mai – Gratuit – 15H00 – 17H00 – Carré Baudoin (Paris 20ème)

Les années 1950-1960 marquent la naissance du film africain francophone. Durant cette période le Sénégal donnera deux court-métrages importants : Afrique-sur-Seine (1955) tourné à Paris par Paulin Soumanou Vieyra et Mamadou Sarr, et Borom sarret (1962) tourné au Sénégal par Ousmane Sembène. En 1966, Ousmane Sembène signe « La Noire de…, » le premier long métrage de l’Afrique noire francophone. La noire de… est honoré par le prestigieux prix français Jean Vigo (1966). Sembène Ousmane acquiert la reconnaissance mondiale et son actrice principale Mbissine Thérèse Diop devient la première vedette du cinéma africain. Le film sera également primé en Afrique : Grand prix du Festival mondial des arts nègres (1966) et Tanit d’or du 1er Festival de Carthage (1966). En 1973, l’imaginatif Djibril Diop Mambety accède également à la notoriété avec son film Touki Bouki sélectionné par la Quinzaine des réalisateurs à Cannes et honoré par le Prix de la critique à Moscou. Aujourd’hui, La noire de… et Touki Bouki sont des films cultes. Le cycle ciné Sénégal s’ouvrira aussi au genre comédie musicale à la sénégalaise : Karmen Gei (2001) de Gaye Ramaka (d’après Carmen de Mérimée et Bizet) et le road movie Un transport en commun (2009) de Dyana Gaye.
Les films sénégalais sont aidés financièrement par les pays du Nord, notamment la France, étant donné que, comme dans la plupart des pays africains francophones, l’industrie cinématographique est quasi-inexistante au Sénégal.

Cycle « Ciné-Sénégalais »

Street Art
Vendredi 5 juin et Samedi 6 juin – Quai François Mauriac

Né en 1973 à Dakar, Amadou Tounkara vit et travaille entre le Sénégal, le Japon et la France. Il s’oriente vers les beaux-arts et sort diplômé de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Dakar en 1998. Sa formation le conduit ensuite à Tokyo où il suit successivement des cours de Peinture Japonaise, puis de Design Graphique et enfin d’impression digitale textile. Son univers coloré est un dédale de portes et de fenêtres qui lui permettent d’aborder les thèmes du dedans/dehors, du passage/frontière, de s’engager dans une critique sociale et un questionnement perpétuel sur nos sociétés, nos existences. Faisant partie de la nouvelle vague créative émergente de la scène dakaroise, il a réalisé de nombreuses expositions solo et collectives et des performances de live painting avec des musiciens et des plasticiens de renommée internationale entre Dakar, Tokyo et la France.

Amadou Tounkara

Les Mamas Marionnettes géantes
Dimanche 7 juin – 15H00 – 17h00
Gratuit – Plein air / Quai François Mauriac

A la frontière entre échasses et marionnettes : Portant leurs bébés sur le dos, les Mamas déambulent avec grâce au hasard des rues et vous emmènent en voyage. La sono mobile du taxi brousse propulse dans les airs des mélodies africaines d’hier et d’aujourd’hui. Tendez l’oreille ! Les Mamas murmurent un hymne à la beauté et à la diversité des peuples. Elles offrent un regard sur le monde empreint de douceur, un moment magique et poétique.

Les Mamas Marionnettes géantes

Marché Africain
Dimanche 7 juin – 10h00 – 19h00
Gratuit – Plein air / Quai François Mauriac

Le marché africain proposera des objets de l’artisanat, des créations originales, des éléments décoratifs et des produits naturels. Du cuir au coton, en passant par la céramique et la noix de coco, il y en aura pour toutes les envies et pour tous les âges. Diverses animations seront prévues : déambulations de marionnettes géantes, défilé de mode, studio photo ambulant, dégustations culinaires, etc…

Marché Africain

Musique – concert de clôture – Reïcha Souare(Guinée) – Mamani Keïta et Doura Barry, en guests
18h00 – 20h30 – Tarif : 15€ – 12€ (gratuit pour les enfants)
Petit Bain

Reïcha Souaré, est une diva. Cantatrice africaine au coffre généreux, qui mêle la soul aux rythmes traditionnels mandingues. Originaire de la Guinée Conakry, Reïcha a été bercée par la musique de Miriam Makéba, et de Aïcha Koné. Grâce à ses qualités vocales exceptionnelles, elle débute comme choriste dans de nombreuses formations dont Sékouba Bambino, Bill de Sam, Djanka Diabaté, avant de créer son propre groupe. Ses rencontres riches et multiples à Paris, lui ont permis de s’orienter vers un style musical qui lui est propre. Elle aime fusionner le son de la kora et du djembé aux instruments modernes tels que la batterie, la basse et la guitare électrique dans un style entre afrobeat et soul, que l’on pourrait intituler : « Soul mandingue ».

 

Et retrouvez l’ensemble des activités du Festival sur leur site ou sur le programme ! Gastronomie, rencontres, défilés de mode, concerts….


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