Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis

/ Arts Vivants

Évènement passé

Pour l’édition 2013, 23 compagnies de 15 pays différents seront présentes lors des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis, avec 10 créations originales. Pendant un mois, un voyage autour du monde et en Seine-Saint-Denis pour un panorama audacieux de la danse contemporaine.

L’origine des Rencontres remonte à Bagnolet en 1969 : à l’époque, c’était sous la forme d’un concours. Devenu depuis un festival défricheur annuel, cet événement vise à stimuler le mouvement chorégraphique international et l’émergence d’œuvres nouvelles, en résonance avec un questionnement constant sur le monde.

Faire entendre leurs actes, leurs combats, leurs engagements pour éclairer nos expériences et nos sensibilités c’est nourrir un rendez-vous essentiel pour construire un espace ouvert à la pensée et à la transmission de l’art chorégraphique. Festival ouvert aux artistes dont les parcours singuliers portent un regard aigu et poétique sur notre monde et questionnent les formes esthétiques et l’hybridation des arts contemporains, traversés par de multiples horizons de la création d’aujourd’hui.

L’édition 2013 mettra an avant créations et reprises, l’occasion de découvrir ou revoir le chorégraphe Panaibra Gabriel Canda, Jérôme Brabant retournant sur ses terres originelles et s’inspire du Maloya pour créer un dialogue entre le corps et le territoire, ou Emmanuelle Vo-Dinh -présente pour la quatrième fois aux Rencontres- livrant Sprint, des variations autour du corps et de l’épuisement.

PANAIBRA GABRIEL CANDA / Time and Space : The Marrabenta Solos
14 & 15 mai / MC93 / Bobigny
La marrabenta est une forme musicale née dans les années 1950 d’un mélange d’influences locales et européennes, portant l’histoire complexe du Mozambique. En intitulant sa pièce The Marrabenta Solos, c’est bien cette histoire que Panaibra Gabriel Canda veut interroger et incarner. Solos au pluriel tant le danseur, conteur, chorégraphe incarne tour à tour les différents moments de l’histoire du Mozambique, qui sont autant de figures avec lesquelles il est obligé de composer.


ALESSANDRO SCIARRONI / FOLK-S will you still love me tomorrow ?

14 & 15 mai / MC93 / Bobigny
FOLK-S will you still love me tomorrow ? est une pratique performative et chorégraphique se concentrant sur le temps. La pièce découle d’une réflexion sur les danses folkloriques anciennes comme phénomènes populaires survivant à l’époque contemporaine. Le Schuhplattler est une danse typiquement bavaroise et tyrolienne qui signifie « batteur de chaussures ». Elle consiste littéralement à frapper ses mains contre ses propres jambes et chaussures. Dans FOLK-S…, cette danse est conçue et exécutée comme l’indication d’une forme pré-existante et primitive de la pensée.

IMPURE COMPANY – HOOMAN SHARIFI / Now the field is open
17 mai / Espace Michel-Simon / Noisy-le-Grand

« La base de ce spectacle est la rencontre de différentes cultures. Comme dans d’autres situations multiculturelles, les questions apparaissent : comment créons-nous une situation où les différents groupes, avec les idées de chacun, peuvent se rencontrer ? Nous avons choisi d’utiliser le mot « multiculturel », en pensant que l’équipe des hip-hopeurs, les musiciens persans et les danseurs contemporains représentent différentes traditions, expressions et identités culturelles. »

http://vimeo.com/65290607

THABISO HECCIUS PULE / HECTOR THAMI MANEKEHLA / Penis Politics
22, 23 & 24 mai / Le Colombier / Bagnolet

Les représentations archaïques ne sont pas réalistes mais elles ont la peau dure, et parlent un langage idéologique parfois fait pour masquer une réalité singulièrement plus contrastée. Ainsi de l’importance accordée au pénis, le plus souvent magnifié en phallus, que les sociétés instituent. Comme si elles transmettaient le lointain souvenir de l’homo erectus. Se saisissant de cette problématique, prégnante en Afrique du Sud, où les femmes sont souvent maltraitées et subornées, Thabiso Heccius Pule et Thami Hector Manekehla, se lancent dans une performance où ils se convertissent en pénis et imaginent ses mouvements comme ses pensées. (Agnès Izrine)

GAËLLE BOURGES / Le verrou (figure de fantaisie attribuée à tort à Fragonard)
22, 23 & 24 mai / Le Colombier / Bagnolet

Le travail de Gaëlle Bourges creuse le sillon de la sexualité, ses représentations, et le dialogue continu entre discours, pensées, images, imaginaires construits par la culture occidentale, et réponses produites par nos cerveaux. Le verrou tente, non pas de déconstruire, mais d’introduire du doute, de la distance, de la dérision là où tout fait bloc. La peinture occidentale ne nous habite- t-elle pas autant que les thèses de Freud, que l’iconographie de la presse populaire, du cinéma, d’internet, que l’infra-langage des discours politiques, médicaux, législatifs, que la crise…?

TAMARA BACCI / MARTHE KRUMMENACHER / PERRINE VALLI / Laissez-moi danser
25 et 26 mai / La Chaufferie / Saint-Denis

Habité d’une nouvelle identité, le danseur part à la conquête de l’irréel, transmettre des messages, des idées qui s’exprimeront le temps d’une réalité pour s’engouffrer dans les corps et les mémoires des regardants et leur offrir ainsi l’opportunité de se projeter dans un monde imaginaire matérialisé. Puis il ôte son masque de passeur, de filtre, de muse ou de super héros pour s’évanouir dans le gouffre des anonymes, en laissant derrière lui la trace de son éphémère passage. Laissez-moi danser, se tourne du côté des interprètes racontés par Marthe Krummenacher et Tamara Bacci et orchestré par Perrine Valli. Un portrait ludique sur le quotidien et les coulisses de l’artiste chorégraphique à travers leur corps, leurs têtes, leurs histoires et celles des autres. Une sorte de documentaire illustré. Une enquête menée de l’intérieur par trois têtes pensantes qui finalement convergent vers un même but.

http://vimeo.com/65290606

DANIEL LÉVEILLÉ / Solitudes solos
25 & 26 mai / Maison du théâtre et de la Danse / Epinay-Sur-Seine

Solitudes solo se démarque des créations précédentes par la forme choisie, le solo, où la solitude s’annonce moins angulaire et aiguë. L’émotion pointe, portée par la musique, et contribue à faire surgir un lyrisme assumé, contrepoint peut-être de toute cette violence technologique qui submerge l’humain d’aujourd’hui. Les protagonistes de l’œuvre laissent percer leur humanité, même si leurs émotions peuvent souvent donner l’impression d’être retenues voire pétrifiées.

EMMANUELLE VO-DINH / Sprint
27, 28 & 29 mai / CND / Pantin

« Maeva Cunci est une interprète qui a traversé différents cycles de mon écriture chorégraphique depuis 2002. La figure d’un solo qui tracerait un portrait en creux s’est donc imposée comme une évidence pour dessiner un travail entre abstraction et figuration autour de la course. Ici, la course n’agit pas comme le symbole d’une mobilité ni même d’une fuite en avant, mais plutôt comme un révélateur. Maeva déteste courir, et c’est en connaissance de cause que je lui propose ce Sprint de départ… Je souhaite provoquer ce qui viendra contourner et / ou altérer cette course, pensée comme une basse continue, une figure presque neutre de laquelle jailliraient d’autres états de corps, présences multiples et protéiformes marquées par les épuisements successifs de ce Sprint… Courir jusqu’à l’épuisement et renaître dans la joie d’un deuxième souffle. » – Emmanuelle Vo-Dinh

http://vimeo.com/65651652

MAMAZA / ENSEMBLE NIKEL / The Nikel Project – songs & poems
27, 28 & 29 mai / CND / Pantin

Au sein du collectif Mamaza, Ioannis Mandafounis, Fabrice Mazliah et May Zarhy développent un espace chorégraphique qui questionne la tension entre image et ressenti physique. Leur travail unit le danseur et le chorégraphe en une seule individualité, celle d’un performeur renforcé et responsable. Leurs chorégraphies invitent le spectateur à devenir actif. Rassemblant des artistes de Bâle, Bruxelles, Lausanne et Tel-Aviv, l’Ensemble Nikel propose quant à lui une nouvelle musique de chambre contemporaine en live, mêlant instruments électriques et acoustiques. Ensemble, ils créent une pièce composée d’actions musicales et de sons chorégraphiques : The Nikel Project – songs & poems traverse différents paysages d’expériences, qui utilisent l’espace comme un instrument et le son comme medium.

JÉRÔME BRABANT / Heimat
30 & 31 mai / La Dynamo de Banlieues Bleues / Pantin

« Heimat, littéralement le pays que l’on porte en soi est une invitation à remonter jusqu’à ses origines. C’est un voyage qui prend sa source dans l’environnement naturel et culturel du peuple insulaire de la Réunion et qui conduit à une démarche introspective et hypnotique. En mars 2009, je pars à la Réunion, mon pays de naissance, où je n’avais pas été depuis 2004. (…) Dans ce solo, je traverse différentes manières de porter son pays en soi ou de le porter sur soi. Où comment le corps devient une matière qui incarne cette terre d’où l’on vient. Terre et corps se confondent. C’est une danse que je peux qualifier de géologique. Plus tard, c’est un corps qui émerge directement de ce sol, à l’état d’humain, pour rendre hommage à son appartenance à ce pays dont il est issu. Je souhaite créer une danse hypnotique qui amènerait le corps à une sorte de transe. Pour cela, je me suis inspiré du « Maloya », danse populaire réunionnaise pratiquée à l’origine par les esclaves, dans un cadre rituel, liée à une cérémonie d’hommage aux ancêtres. J’ai adopté et réinterprété les trois principes du Maloya : « crasé, roulé, pilé » (écraser, tourner, piler) pour en donner une version personnelle. Par ailleurs, j’ai élargi mes recherches aux danses tribales noires et aux revues nègres des années 1920, dont je revisite les clichés de l’image de l’homme noir ou du créole dans le cabaret de cette époque. » – Jérôme Brabant

http://vimeo.com/65285776

SÒNIA SÁNCHEZ / El Pliegue
30 & 31 mai / La Dynamo de Banlieues Bleues / Pantin
1er & 2 juin / Espace 1789 / Saint-Ouen

Sònia Sánchez a toujours été liée au flamenco. Formée auprès de maitres comme Ciro et La China, interprète avec Antonio Canales, Cristina Hoyos, Albert Pla ou Nuria Espert, elle n’a eu de cesse d’explorer cette danse et d’en proposer des lectures contemporaines, loin du folklore qui y est parfois attaché. Avec El Pliegue (le pli), elle poursuit donc cette recherche, comme s’il s’agissait de re-déplier une forme déjà riche, codée, pour pouvoir revenir à ses racines, à son essence. (Emmanuelle Mougne)

http://vimeo.com/65285775

KIMBERLY BARTOSIK / You are my heat and glare
30 & 31 mai / La Dynamo de Banlieues Bleues

You are my heat and glare consiste en trois duos mêlant danseurs, designer lumières et artistes vocaux. Le projet s’inspire de l’œuvre d’Anne Carson The Anthropology of Water, essai poétique qui rapproche l’eau des relations humaines. Au cours de cet enchaînement, se succèdent des couples mêlant les disciplines.

AURÉLIE GANDIT / De pictura
1er & 2 juin / La Chaufferie / Saint-Denis

De pictura est une pièce chorégraphique, sonore et visuelle sur les théories de la peinture, un tableau composite, en mouvement. De pictura associe une matière sonore issue de textes sur la peinture et la danse. Le texte et la danse ne sont a priori pas faits pour cohabiter dans le même espace-temps car le texte est régi par la loi du temps (celui de la lecture, de l’écoute), tandis que la danse fonctionne sur la relation à la fois du temps et de l’espace. Je cherche un langage commun, pour que les mots et la danse se renforcent et s’imbriquent, pour qu’ils cohabitent en synergie de sens, se nourrissant des oscillations de chaque matière. » – Aurélie Gandit

FRÉDÉRICK GRAVEL / Usually Beauty Fails
1er & 2 juin / Espace 1789 / Saint-Ouen

Trois musiciens branchés sur le secteur, six danseurs chargés comme des bombes, l’énergie de la pop pour faire monter le « beat » et celle du désir pour mettre le feu aux poudres. Le québécois Frédérick Gravel chauffe les corps à blanc dans Usually Beauty Fails, une métaphore surréaliste et débridée sur le rapport à la beauté, le choc amoureux et le défi des relations. De la contrainte physique et du furieux engagement des interprètes, surgit un dialogue nerveux fait de corps projetés, de ruptures, de faux départs, de répétitions et de gestes avortés.

DANYA HAMMOUD / Mahalli
5 & 6 juin / Les Laboratoires d’Aubervilliers

« Mahalli signifie en Arabe à la fois « local » (d’ici) ainsi que « ma place ». Dans ce solo, il est question d’une figure, un corps comme masse mouvante, prise dans des espaces denses de plis et de cercles. Dans cet espace, dépourvu de points de fuite, le temps semble être plein. Le vis-à-vis de cette figure est l’ordre. En raison du mal et du danger environnants, cette figure est contrainte, pour survivre, de jouer la puissance. Dans ce travail, ma relation à l’espace est une relation au territoire. Par son instinct de survie, cette figure veut conserver son territoire, avant même de songer à agir sur les forces menaçantes de l’extérieur.» Danya Hammoud

http://vimeo.com/64719695

FATOU CISSÉ / Regarde-moi encore
5 & 6 juin / Les Laboratoires d’Aubervilliers

En 1960, le Sénégal gagne son indépendance. Des femmes, des hommes, se sont battus pour aboutir à des résultats qui émeuvent tout le pays. Aujourd’hui, les hommes (le sexe fort) demeurent encore les seuls maîtres à bord et ramènent les femmes vers un regard tout à fait éloigné des réalités. La femme reste le sexe faible dans la vie de nos nouvelles cultures et sociétés. Pourtant, le dévouement de la femme dans le développement socioculturel, le développement économique d’une société est irrévocable, mais nous parlons encore de l’émancipation de la femme. Jusqu’à quand ? Fatou Cissé traite la question de la femme avec sa modernité, en parlant sans dire, en disant sans voix. Assise sur une chaise au milieu de la scène, elle fait parler le silence et l’espace. Ce solo donne à voir les mots par le geste, le regard et l’espace.

BAROKTHEGREAT / Fidippide
5 & 6 juin / Les Laboratoires d’Aubervilliers

« Phidippidès est loin, doucement appuyé sur l’espace humide, doublé de velours, de notre imagination collective. Il est le guerrier de la côte de la mer Attique, témoin de la sanglante bataille de Marathon, qui a gardé les nouvelles de la victoire tout au long de sa longue course pour ne les révéler que dans son dernier souffle. Il n’y a pas une accumulation d’images évocatrices dans ce travail, il n’y a rien de visionnaire, mais un mouvement patient et épuisant qui, en tournant autour d’un point précis, l’effiloche, jusqu’à faire un trou, l’origine de toute vision. » – Marco Villari

FRANCESCA FOSCARINI / Cantando sulle ossa
5 & 6 juin / Les Laboratoires d’Aubervilliers

Dans la pénombre, un corps avance lentement, vêtu de gris, les mains dans les poches, tandis qu’une nappe sonore et sourde fait irruption. La lumière se fait sur Francesca Foscarini, jeune interprète et chorégrapheitalienne. Elle avance, et nous frappe par l’expressivité de son visage, un visage comme absent, idiot, vide de sa pensée, entre étonnement et crainte, cherchant autour de lui des appuis, ce même visage qui finira par disparaitre, masqué par une chevelure lâchée. Les appuis sont alors ses pieds, tordus, aux orteils déployés, et des mains, qui se tendent. Que se passe-t-il quand la volonté abdique et que le corps se laisse guider par le mouvement ? Que se passe-t-il quand le corps s’offre le plaisir de se perdre ou d’être perdu dans l’immensité et le vide de l’espace ? Voila les questions à partir desquelles Francesca Foscarini a construit son solo. (Emmanuelle Mougne)

LUCY SUGGATE / Liquid Gold / Iron Lady
5 & 6 juin / Les Laboratoires d’Aubervilliers

Dans ces deux solos féminins, Lucy Suggate explore le corps tel qu’il s’offre dans la culture populaire, celui du spectacle, brillant, qu’elle pousse dans des extrêmes, lui donnant alors un autre sens et une autre texture. Ainsi dans Liquid Gold, la chorégraphe livre, sur la chanson de Bon Iver, Woods, un solo reptilien et futuriste, dans lequel son corps se coule gracieusement et lentement dans le rythme, d’abord sur place puis en prenant possession du plateau, lorsque la chanson se redouble elle-même. Vêtue d’une combinaison dorée, elle oscille langoureusement, voluptueusement, comme si son corps entier devenait liquide, sa colonne vertébrale ondulant, fluide, et produisant un mouvement fascinant et hypnotique. (Emmanuelle Mougne)

BOYZIE CEKWANA / In case of fire, run for the elevator
7 & 8 juin / Le Forum – Blanc-Mesnil

« Si nous devions nous lever, au bord de la perte, devant le ronflement assourdissant de ces politiques de commodité, de ces vanités sournoises d’une élite lunatique, fétide, quelle danse danserions-nous ? Et quel théâtre jouerions-nous ? Là, nous résistons, nous tournons les talons, muets comme nous sommes sauf pour les mots que nous osons prononcer dans la noirceur de l’encre et la blancheur du papier. Nourrir la pensée ? Non, pas de nourriture pour la pensée mais simplement un stratagème dans les mains privilégiées des enfants bâtards d’un dieu distrait. Voici l’histoire de l’alimentation et de sa poétique complexe, inégale et invisible, racontée par l’intermédiaire de trois personnages « universels » représentant l’amour, le pouvoir et le privilège. L’histoire de la nourriture comme une réalité de la différence, le terrain d’entente de tout ce qui est commun et inégal. Dans cette pièce, nous présentons une comédie musicale silencieuse, à interventions rythmiques, provenant d’une partition entendue uniquement par les interlocuteurs. » – Boyzie Cekwana

MYRIAM GOURFINK / Déperdition
7 & 8 juin / Le Forum – Blanc-Mesnil

Un groupe de dix danseurs dont les corps s’entremêlent et se confondent pour former une masse ; une masse qui se déplace et se transforme sans l’idée de progression dans l’espace d’un point à un autre, comme une substance qui se répand en un mouvement élastique, qui par endroits se rétracte ou se dilate. De l’enchevêtrement des dix corps, naissent des formes inattendues, qui, toujours en mutation, à peine formées se déforment.

THOMAS LEBRUN / Trois décennies d’amour cerné
12 & 13 juin / Nouveau Théâtre de Montreuil

Trois décennies d’amour cerné est une pièce composée de trois soli et d’un duo, en liaisons, en continu, en transmissions, en dissonances, en contradictions, sur l’apparition et l’évolution du Sida. En parcourant une chronologie musicale, de la new-wave anglaise et américaine, de la pop internationale et du rock indépendant, directement ou indirectement liée à l’éclosion et à la propagation du virus, traverser les états de doutes, de peur et de désillusions d’une génération frappée par l’amour craintif. Cinq danseurs pour incarner les époques et les lieux, pour interroger cette présence imposée qui cerne nos actes et nos pensées, et qui perturbe depuis trois décennies, une certaine liberté de la jouissance.

LAURENT CHÉTOUANE / Sacré Sacre du Printemps
12 & 13 juin / Nouveau Théâtre de Montreuil

Dans Sacré Sacre du Printemps, le chorégraphe et metteur en scène Laurent Chétouane choisit l’une des œuvresles plus influentes de l’histoire de la musique et de la danse du XXe siècle. Le Sacre du Printemps, composition d’Igor Stravinsky qui a rencontré l’incompréhension et un lourd rejet lors de sa création en 1913, est étroitement connectée à la danse de Nijinski.En concevant sa nouvelle chorégraphie, Laurent Chétouane prend ce point de départ : comment un étranger peut-il rester étranger ? En faisant passer le rituel de « sacrifice du printemps » au « sacrifice » chorégraphique et visuel du Sacre du Printemps lui-même, Laurent Chétouane traite de notre « incapacité à laisser l’étranger exister dans son altérité ».


Les lieux des Rencontres Chorégraphiques 2013 :

MC93 (Bobigny) / ESPACE MICHEL-SIMON (Noisy-le-Grand) / LE COLOMBIER (Bagnolet) / LA CHAUFFERIE (Saint-Denis) / MAISON DU THÉÂTRE ET DE LA DANSE (Épinay-sur-Seine) / CENTRE NATIONAL DE LA DANSE (Pantin) / LA DYNAMO DE BANLIEUES BLEUES (Pantin) / ESPACE 1789 (Saint-Ouen) / LES LABORATOIRES d’Aubervilliers / LE FORUM (Blanc-Mesnil) / NOUVEAU THÉÂTRE (Montreuil)

Pays :


Continent(s) :