Que Viva la Musica ! (Andrés Caicedo)

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J’étais curieuse de découvrir ce roman proclamé  » el tropical punk libro  » de l’étoile filante de la littérature colombienne Andrés Caicedo, qui mit fin à ses jours en 1977 à l’âge de 26 ans.
En refermant ce livre, je me dis juste que c’est l’exemple type de roman que j’aurais adoré adolescente.
Ne l’étant plus depuis longtemps, je l’ai trouvé long, mais long à lire

Un roman considéré comme un des chefs-d’oeuvre de la littérature latino-américaine du XXe siècle, pour la première fois traduit en français.

Véritable ode sensuelle à la musique et à la ville de Calí, temple de la salsa, un roman psychédélique étincelant et désespéré qui restitue l’incroyable effervescence des années 1970.

Le jour ou María, petite-bourgeoise de dix-sept ans, sèche son rendez-vous hebdomadaire avec de jeunes marxistes étudiant Le Capital, elle sort du chemin qui était tout tracé pour elle et se jette à la nuit.
Arpentant sa ville de fête en fête, glorieuse, tout au plaisir de la danse, elle se fait grimpante de night-club, amante des enfants perdus du rock et de la salsa, goûte cocaïne, acides, herbe, champignons hallucinogènes et envoie valser le conformisme de son milieu au nom de la jouissance et de la beauté.

Pour vivre vite et surtout ne jamais vieillir, celle qui se surnomme elle-même « la Toute-Vivante » se lance dans une étourdissante quête de tous les plaisirs. Une odyssée endiablée et poétique à la poursuite d’un rêve insaisissable : celui de l’innocence éternelle et absolue.

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Auteur mythique de la Colombie des années 70, le prolifique Andrés Caicedo s’est suicidé à 25 ans, le jour où il recevait le premier exemplaire de Que viva la musica !

Traduit par Bernard Cohen


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