Le tunnel (Ernesto Sabato)

/ Livres

Juan Pablo Castel, un peintre, tente d’expliquer la logique insensée qui l’a conduit, presque malgré lui, à assassiner la femme qui était devenue sa seule raison de vivre.

Par-delà l’intrigue policière et le drame de la jalousie, ce roman est l’illustration de la solitude consubstantielle de l’homme moderne.

A sa parution, en 1948, Le Tunnel fut salué comme un chef d’œuvre par Albert Camus et Graham Greene. Il est demeuré, à ce jour, l’un des plus grands romans de la littérature latino-américaine.

Au milieu des années soixante éclate en Europe « le boum latino-américain ». On découvre La Mort d’Artemio Cruz du mexicain Carlos Fuentes (1962), Marelle de l’argentin Julio Cortázar (1963), La Ville et les chiens du péruvien Mario Vargas Llosa (1964), Cent Ans de solitude du colombien Gabriel García Márquez (1967)… Ces romans développent un nouveau style de narration et intègrent le fantastique à la réalité sociale d’Amérique latine. Le nouvel intérêt européen pour la littérature hispano-américaine rend également célèbres des auteurs à l’œuvre plus ancienne : les argentins Jorge Luis Borges et Ernesto Sabato, les mexicains Octavio Paz et Juan Rulfo, le cubain Alejo Carpentier, le paraguayen Augusto Roa Bastos… Consacré par la parution de Tunnel en 1948, Sabato est, pour sa part, déjà bien connu en France. Dans les années 30, il séjourne deux années à Paris, où il fréquente les surréalistes, puis se rapproche de l’existentialisme. C’est d’ailleurs Albert Camus qui le fera traduire en France.


Pays :


Continent(s) :

Découvrez aussi