Le Massacre (Simon Hureau)

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Acte 1 : Simon met aux enchères un « massacre » (trophée de chasse) trouvé par son amie Louise dans des affaires léguées à son grand-père par un ami cambodgien. La mise en vente de ce massacre déclenche les hostilités entre deux collectionneurs qui s’arrachent l’antiquité à des sommes astronomiques. Le vainqueur, le collectionneur Limul Goma invite Simon à passer le voir. Il lui explique que le trophée est celui d’un kouprey, animal mythique cambodgien dont la race est aujourd’hui éteinte.

Acte 2 (antérieur) : Limul Goma fait la rencontre (suite à un tuyau d’un de ses « informateurs ») d’un très vieil homme ayant vécu au Cambodge et qui s’accuse d’être à l’origine des malheurs de ce pays, d’un massacre au sens le plus habituel et le plus sinistre du terme. Il était venu s’installer en Indochine française, après la grande guerre, dégoûté par les tueries auxquelles il avait survécu. Très solitaire, il se mêle tout de même à quelques activités avec les autres colons, notamment des parties de chasse où il se refuse à tuer le moindre animal.

Un jour, pourtant, afin de sauver un enfant qu’il pense chargé par un kouprey, il tue l’animal mythique. De là viendraient tous les malheurs à suivre…

Simon Hureau est né en 1977 à Caen où il a demeuré jusqu’à l’obtention de son diplômé des Beaux Arts. Lors de ses études aux Arts Déco de Strasbourg, il crée, avec d’autres étudiants, L’Institut Pacôme, tout en proposant ses planches au label angoumois, Ego comme X.

C’est le début d’une fructueuse collaboration avec cet éditeur. Après Palaces, un album très personnel sur le Cambodge qui lui vaut une nomination au Prix du meilleur premier album au festival d’Angoulême en 2004, il réalise successivement Colombe et la Horde puis Bureau des Prolongations. En 2006, ce dessinateur virtuose aux récits souvent amers publie Tout doit disparaître aux éditions Futuropolis.

Depuis, c’est principalement à la Boîte à Bulles qu’il poursuit son parcours d’auteur. Il signe en 2008, du nom de Simon H. Hautes Œuvres, un récit historique hors normes qui a retenu l’attention de la critique (retenu parmi les 50 albums indispensables 2008 de l’ACBD), il publie en 2009, sous le pseudonyme de Monsieur H., Aspic Voisine, un récit particulièrement dérangeant aux somptueux dessins et voit en 2011 son récit tout public, L’Empire des Hauts murs (d’abord publié aux éditions Delcourt) réédité dans la collection Jeunesse La Malle aux images. Toujours en 2011, il retrouve son public adulte avec Intrus à l’Etrange et décroche le Fauve Polar à Angoulême!


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