Abdallahi (Jean-Denis Pendanx & Christophe Dabitch)

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Abdallahi est librement adapté de la vie de René Caillié et de son récit de voyage. Il sera le premier Européen à entrer dans Tombouctou, ville mythique  du Mali, interdite aux Blancs, et à en ressortir vivant. Considéré de façon éphémère, comme le «Marco Polo de l’Afrique», il mourra dix ans après son retour en France, à l’âge de 39 ans, oublié de tous…

Nous sommes en 1824. René Caillié, un jeune Français, qui voyage déjà depuis quelques années sur les côtes de l’Afrique, veut découvrir l’intérieur des terres, là où aucun Blanc ne s’est encore rendu.

Installés dans leurs Comptoirs le long des côtes, les Européens sont alors fascinés et terrifiés par l’intérieur des terres. Certains peuples interdisant le passage sur ces terres conquises par l’Islam, pour un occidental s’y aventurer, c’est risquer sa vie.

Sans argent, personne ne voulant soutenir son projet, les autorités le prenant pour un illuminé, voire un charlatan, René Caillié ne démord pas de son rêve de rejoindre Tombouctou en s’enfoncant dans une Afrique encore totalement inconnue et vierge de toute présence occidentale

Il décide alors de s’inventer une autre vie, une autre origine. Pour cela, Il va d’abord s’initier dans une tribu maure, les Braknas, à qui il dit vouloir se convertir à l’Islam. Puis, il change de nom et devient Abdallahi (Le serviteur de Dieu).

Après un nouveau refus d’aide officielle, suspecté par les Blancs d’être passé du côté des indigènes, soupçonné d’espionnage par les Braknas, Caillié décide pourtant de partir pour ce périple de 4 500 kilomètres, vers Tombouctou, ville de tous les fantasmes. Il croisera le chemin d’Arafanba, lui aussi sans attaches, qui deviendra son compagnon de route et son guide, son double africain.

Maintenant, pour tous, il est Abdallahi, fils d’Égyptien enlevé par les Blancs, esclave affranchi qui veut retourner sur sa terre natale.

Tant qu’on le croira, il aura la vie sauve.


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