Kimchi

Nous voici au coeur du quartier japonais de Paris, à deux pas de la fameuse rue Sainte Anne, pour découvrir un restaurant atypique puisque le chef japonais nous propose de la cuisine coréenne. Kimchi est un petit restaurant de cuisine familiale sans prétentions mais avec des plats bons et gourmands.

Alors que l’on trouve de plus en plus de restaurants japonais dont les chefs sont coréens, ici c’est le contraire, le chef est japonais et la cuisine coréenne. Enfin coréenne c’est vite dit il faudrait plutôt dire que c’est une cuisine fusion entre la Corée et le Japon.

Contrairement à de nombreux restaurants coréens, chez Kimchi la carte n’est pas très grande : une dizaine d’entrées (entre 4 et 8 euros), une dizaine de plats (de 14 à 24 euros), et quatre desserts (à environ 4 euros). En plus il y a des menus spéciaux le soir avec 4 entrées du chef, un plat à choisir, riz, légumes, soupe et dessert dont les prix varient de 25 à 28 euros. Bien que les plats soient coréens on retrouve par ci par là quelques touches japonaises. Cela se retrouve dans les plats spécialités du chef (marqués avec une étoile rouge sur la carte) comme le carpaccio de poisson, la friture de poulet (on dirait du karaage) ou les mandou (qui ressemble à des gyozas).

Chose étonnante le repas débute par la sélection de petits plats de légumes que l’on retrouve dans tous les restaurants coréens. 5 petits plats sont proposés avec une salade de soja, de la courgette piquante, du kabocha, une salade de brocolis et bien sur du kimchi (vraiment très bon, piquant mais pas trop).

Puis voici la sélection des 4 entrées du chef. Nous avions pris ce soir là deux menus spéciaux. La première entrée etait assez étonnante avec une pince de tourteau cru qui avait été marinée dans une sauce soja. La deuxième entrée est le fameux carpaccio de poissons avec ce soir là de fines tranches de saumon, de la seiche, du poulpe, des petites Saint-Jacques et des crevettes. En plus il y avait plusieurs sauces marinades sur les poissons, légèrement piquantes, poivrées et citronnées. La troisième entrée était du Pha Jeune, comme un blinis mais avec de la ciboule et de la seiche. Enfin la quatrième entrée était du Dak Tukime, une friture de poulet comme des karaage.

En plat nous avions pris le bibimpap maison avec un grand bol de riz recouvert de légumes, d’oeuf et steak tartare cuit. Le deuxième plat était du Deji Galbi Goui, du travers de porc épicé et grillé. Simple mais très bon. Le plat de travers de porc était accompagné d’un bol de riz et les deux plats d’une soupe. Enfin pour le plaisir voici aussi le fameux steak coréen avec son jaune d’oeuf et une viande vraiment tendre. Enfin en dessert la panna-cotta au matcha avec de la mangue et un peu de chantilly avec du sirop de matcha.

En partenariat avec le Guide des restaurants et voyages du monde

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