L’Ecran Japonais (La Cinémathèque)

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La galerie des donateurs du musée de la Cinémathèque expose les plus belles pièces japonaises de sa collection, sublimes kimonos de La Porte de l’Enfer et de Kagemusha, peintures originales à l’encre et aquarelle d’Hiroshi Mizutani (dernier chef décorateur de Kenji Mizoguchi), affiches et photos de grands films classiques ou de cinéma bis, objets insolites : 170 documents triés sur le volet, révélateurs des nombreux dons particulièrement généreux des cinéastes japonais, à découvrir jusqu’en juin 2017.

L’ÉCRAN JAPONAIS : 60 ANS DE DÉCOUVERTES

La Cinémathèque française a toujours développé des relations privilégiées avec le cinéma japonais. Elle lui porte une admiration et une curiosité, soulignées par des hommages réguliers aux grands maîtres, aux jeunes cinéastes ou aux sociétés de productions nippones. Le parcours de cette exposition retrace les rendez-vous marquants entre nos deux pays, à la Cinémathèque, à partir des années 60 au Palais de Chaillot, jusqu’aux hommages récents à Shinji Somai, Naomi Kawase et Kiyoshi Kurosawa, à Bercy… Trois grandes dates ont marqué la programmation : en 1963, la première rétrospective, intitulée « Chefs-d’œuvre du cinéma japonais » permet de découvrir plus de 140 films d’auteurs aujourd’hui incontournables, Akira Kurosawa, Kenji Mizoguchi, Mikio Naruse et Yasujiro Ozu… En 1971, une nouvelle manifestation, intitulée 75e anniversaire du cinéma japonais, révèle une nouvelle génération de cinéastes comme Nagisa Oshima, Hiroshi Teshigahara et Kiju Yoshida. Puis en 1984, une rétrospective monumentale est organisée : « Le cinéma japonais de ses origines à nos jours » composée de 500 films, abordant des thèmes qui traversent le cinéma japonais comme la science-fiction, le mélodrame, les documentaires, la guerre et l’érotisme.

L’exposition insistera aussi sur le rôle indispensable de deux femmes passionnées, Mme Kawakita et Mme Hiroko Govaers, qui ont joué un rôle essentiel dans la découverte de ce cinéma, en accompagnant tout au long de ces programmations plusieurs générations de réalisateurs, reflet de l’évolution constante de la production nipponne. En lien avec ces événements et ces nombreuses rencontres, se monte à la Cinémathèque, autour de Langlois, une importante collection de films et de « petits papiers », constitués de scénarios, d’affiches, de photos, de dessins et de documents publicitaires.

Pour accompagner cette exposition, le réalisateur Pascal-Alex Vincent, qui fut longtemps programmateur pour la société Alive, spécialisée dans la réédition de films japonais, a imaginé une programmation originale à partir des copies 35 mm japonaises des collections de la Cinémathèque, en jonglant entre films classiques, curiosités et perles rares et en insistant sur la singularité de leur première sortie en France… Le Lézard noir, Godzilla, La Vie d’un tatoué, Le Satellite mystérieux, La Harpe de Birmanie, Les Coquelicots, Carmen revient au pays… L’occasion pour les visiteurs d’apprécier les copies japonaises vintage, en écho à leur déambulation dans l’exposition, et de se plonger un instant dans cet univers unique et si passionnant du cinéma japonais.

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+ d’infos et détail des projections en lien avec l’expo


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