Hokusai (Le Grand Palais)

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Katsushika Hokusai est aujourd’hui l’artiste japonais le plus célèbre à travers le monde. Son travail peint, dessiné et gravé incarne la spiritualité et l’âme de son pays, particulièrement ses estampes de paysages, synthèse remarquable entre les principes traditionnels de l’art japonais et les influences occidentales.

Conçue en deux volets, l’exposition du Grand Palais présente 500 oeuvres exceptionnelles, dont une grande partie ne quittera plus le Japon à compter de l’ouverture de l’Institut Hokusai, à Tokyo, au printemps 2015. Les six périodes de la vie de Hokusai sont traversées, illustrées par des séries d’estampes (dont les prêts exceptionnels de la collection des Musées royaux d’Art et d’Histoire), des livres, mais aussi de nombreuses peintures pour partie inédites, ainsi que de précieux dessins préparatoires.

 

Un artiste emblématique
Grâce à la série des Trente-six vues du Mont Fuji et en particulier à la Grande Vague, Katsushika Hokusai (1760 – 1849) est sans doute aujourd’hui l’artiste japonais le plus célèbre dans le monde. S’il a déjà eu les faveurs de nombreuses expositions, c’est néanmoins une monographie d’une ampleur tout à fait inédite que propose le Grand Palais.

Hokusai et la France
De Félix Bracquemond à Émile Gallé, en passant par Edmond de Goncourt, les artistes et écrivains français jouèrent un rôle déterminant dans la redécouverte de l’art de Hokusai à la fin du XIXe siècle ; leur intérêt pour cet artiste alors peu considéré dans son Japon natal contribua fortement à la diffusion du japonisme dans les arts européens. Nombreux furent notamment les artistes qui puisèrent des motifs dans les 15 volumes de Hokusai Manga ainsi qu’en témoignent de nombreux dessins, estampes et objets d’art.

Hokusai Manga
Œuvre-phare dans le travail de Hokusai, cette anthologie de croquis fera l’objet d’une présentation inédite et tout à fait exceptionnelle, à l’occasion du bicentenaire de la publication du premier de ses quinze volumes. Conçus comme des manuels à l’usage des jeunes artistes, ces mangas constituent une sorte d’encyclopédie du vivant et de la vie quotidienne du Japon de l’époque d’Edo.

Hokusai, le « fou de dessin »
Dépassant les clichés et les images les plus emblématiques, l’exposition met en lumière la vie et l’œuvre de cet artiste extrêmement prolifique, qui changea d’identité artistique à de multiples reprises au cours de sa longue carrière. Peintre, dessinateur, graveur, Hokusai produit durant sa longue vie des milliers d’œuvres dont la qualité n’a d’égale que la diversité : portraits de courtisanes ou d’acteurs de kabuki, scènes de la vie quotidienne, cartes de vœux raffinées, illustrations de récits et de mythes populaires… C’est néanmoins avec la publication de ses
grandes séries de paysages qu’il marque le plus profondément l’art de l’estampe japonaise : il réalise alors une synthèse originale entre les principes traditionnels de l’art japonais et l’assimilation des influences occidentales pour composer des paysages d’une beauté saisissante.

Katsushika Hokusai (1760-1849) c’est…

– l’artiste japonais le plus célèbre à travers le monde
– >une enfance assez mystérieuse dont on sait peu de choses
– un travail synthétique entre principes traditionnels de l’art japonais et influences occidentales
– un artiste polyvalent à la fois peintre, illsutrateur et graveur
– le père du Manga avec ses fameux carnets de croquis, sorte d’encyclopédie illustrée de la vie quotidienne japonaise<
– l’artiste à l’origine des célèbres vues du Mont Fuji
– un grand caricaturiste et dessinateur comme on le voit dans sa fameuse Manga
– de nombreuses scènes érotiques connues dans le monde entier
– un artiste aux identités multiples qui a changé de nom pas moins de six fois !
– une source d’inspiration pour de nombreux artistes dans le monde entier comme Pierre Bonnard, Paul Gauguin, Vincent Van Gogh ou Claude Monet

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L’exposition sera découpée en deux volets afin de garantir la bonne conservation des œuvres les plus fragiles. Le propos général et le parcours scénographique resteront les mêmes, mais une centaine d’œuvres sera remplacée en cours d’exposition : les estampes seront remplacées par des estampes équivalentes, souvent issues de la même série ; les peintures sur soie et sur papier seront interverties avec des œuvres de nature et de qualité comparables. Cette opération nécessitera 10 jours de relâche entre le 21 et le 30 novembre 2014.


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