Gonzaï Night : Lee Ranaldo, Mnnqns et Santiago (La Maroquinerie)

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Le 23 février, Gonzaï organise une soirée « sonique » et « jeune » avec d’un côté le grand Lee Ranaldo, parrain de la scène new-yorkaise et de retour avec un album solo, et de l’autre les kids chauds bouillants de MNNQNS, from Rouen, ainsi que Santiago, from la France chilienne.

 

 

 

LEE RANALDO
Après l’explosion de Sonic Youth, en 2011, après 20 ans de carrière, chacun a continué sa route; et celle de Ranaldo, éternel adolescent, semble encore longue. Celui qui a débuté sa carrière aux côtés de Glenn Branca vient de publier un nouvel album solo, qu’il défendra ce soir avec son groupe, et « Electric Trim », puisque c’est son nom, prouverait presque que le divorce de papa Thurston et maman Kim était une bonne chose. Un an pile après la venue de Thurston sur une Gonzaï Night, c’est donc au tour de Ranaldo de venir faire gronder sa gratte. Seras-tu là ? 

MNNQNS
MNNQNS, à prononcer « Mannequins », est tout sauf un groupe de pantins. Né à Cardiff en 2013 mais basé à Rouen, le groupe fait penser à Polyrock (pour ceux qui connaissent), aux Talking Heads (pour ceux qui s’en souviennent) et le tout avec un petit parfum de Television (pour ceux qui en ont encore une). Un an après la sortie de leur premier EP « Capital » (qui franchement porte bien son nom), les gamins débarquent ce soir avec l’envie de tout casser, à commencer par le « mwouais bof » des vieux rockeurs qui pensent avoir tout vu. A part ça, MNNQNS se définit comme de l’« African Hipster Music ». Pas mieux.

SANTIAGO
Fils d’un Chilien fort et d’une Française douce, Santiago adopta d’abord le folklore de la jeunesse : le rock & roll, mais poussé aux extrémités de la transe, qu’il atteint dès son premier groupe, the Mantis. Un pantalon en cuir, des cloches aux chevilles, le choc physique était tel que Nikolas Acin écrivit à son propos « Est-ce un cauchemar Voodoo ou un rêve psychédélique ? ». La prime jeunesse s’effaçant, Santiago partit en quête d’autres rythmes, sur d’autres continents, écoutant les percussions de l’Afrique, les guitares gitanes et la voix du pays de son père. L’aurore, cet EP qui vous est ici présenté, constitue le premier chapitre de cette quête, rappelant, sans le savoir, ce que le psychédélisme français fit de plus singulier: les 33 tours de Guy Skornik et Jacques-Alain Leger.


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