La dernière fois que j’ai vu Macao

/ Cinéma


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Sortie dans les salles françaises le 29 mai 2013 – France / Portugal – 1h25

A découvrir, ce film expérimental de deux réalisateurs portugais qui se déroule à Macao dans une ancienne colonie portugaise. Décidément, le cinéma portugais fait parler de lui !

Je me rends d’urgence à Macao suite à l’appel à l’aide de mon amie Candy. Trente ans me séparent de cette terre de mythes et superstitions. A bord du bateau qui me ramène sur ces anciennes rives portugaises, je me surprends à remonter le temps jusqu’à la période la plus heureuse de ma vie.

A mon arrivée, Candy a disparu. Une armée de tigres moqueurs semble terroriser les esprits…

 

 

>>> Quelques critiques:

Le Monde: « Poème filmé, invitation au voyage, dédale mémoriel, film noir, « La dernière fois que j’ai vu Macao » est tout cela à la fois, ce qui en dit long sur sa puissance dramatique.  »

Les Inrocks: « Là où Gomes (pour Tabou) fait d’une beauté révolue et des multiples strates de temps le moteur d’une réflexion sur la perte du monde par l’Europe et son cinéma spectral, La dernière fois que j’ai vu Macao se jette en avant en caméra légère, cherche dans un monde d’images les signes d’une beauté nouvelle, ramasse dans les ruines des projectiles pour les lancer à travers l’écran, conspire contre la nostalgie voûtée pour une saudade désenvoûtée. »

Télérama: « Mêlant souvenirs d’enfance vécus ou rêvés, hommage cinéphile (notamment au Paradis des mauvais garçons, de Josef von Sternberg, qui se déroule aussi à Macao) et polar minimaliste, ce film, bricolé avec les moyens du bord, contient de beaux moments. Mais l’intrigue, enquête autour d’un ancien ami — un travesti en danger de mort — est pauvre en événements, trop désincarnée. Reste la traversée de lieux mystérieux, vestiges de la colonisation portugaise, cimetière marin, grotte. Un monde loin des clichés habituels collés à Macao : autant sauvage qu’urbain et peuplé d’animaux de toutes sortes. Le film parvient à un croisement fertile entre la fantasmagorie et l’exploration documentaire de la ville. »

Les réalisateurs…

João Pedro Rodrigues est né a Lisbonne en 1966.
Il a commencé par étudier la biologie a l’Université de Lisbonne pour devenir ornithologiste, mais a rapidement abandonné pour se consacrer à des études de cinéma à l’École de Cinéma de Lisbonne.
O PASTOR / LE BERGER a été son court métrage de fin d’études en 1988.
Son deuxième court métrage, PARABÉNS! / JOYEUX ANNIVERSAIRE!, a marqué le coup d’envoi de sa carrière internationale à la 54e Mostra de Venise en 1997, où il a obtenu la Mention spéciale du Jury.
En 1997/1999, il a réalisé ESTA É A MINHA CASA / VOICI MA MAISON et VIAGEM À EXPO / VOYAGE À L’EXPO, un documentaire en deux parties qui sortira prochainement en DVD.
En 2000, son premier long métrage, O FANTASMA, a été présenté en première en compétition officielle de la 57e Mostra de Venise. Il a remporté le Grand Prix du film étranger au Festival EntreVues de Belfort et le prix du meilleur long métrage au New Festival à New York.
En 2005, son deuxième long métrage, ODETE, a été présenté en première à la 37e Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, où il a remporté la Mention spéciale “Cinémas de Recherche”.
En 2007, son troisième court métrage, CHINA, CHINA, co-réalisée avec João Rui Guerra da Mata, a été présenté en première à la 39e Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Il a remporté le Grand Prix du court métrage étranger au Festival EntreVues de Belfort ainsi que le prix du public dans la même catégorie.
En 2009, son troisième long-métrage, MORRER COMO UM HOMEM / MOURIR COMME UN HOMME, a été présenté en première en Sélection Officielle dans la section Un Certain Regard du Festival de Cannes, après avoir été sélectionné par la Cinéfondation pour l’Atelier de ce même Festival en 2007. Il a remporté plusieurs prix, dont le prix du meilleur film dans la section Cinéma du futur du Bafici 2010.
En 2011, son quatrième court métrage, le documentaire ALVORADA VERMELHA / AUBE ROUGE, co-réalisé avec João Rui Guerra da Mata, a été présenté en première au festival IndieLisboa, où il a remporté le prix du meilleur court-métrage portugais. Il a été présenté en première internationale au Festival de Locarno. Il a joué dans le court métrage Le Jour où le fils de Raïner s’est noyé de Aurélien Vernhes-Lermusiaux.
En 2012, João Pedro Rodrigues a joué le personnage principal du film O QUE ARDE CURA / CE QUI BRÛLE GUÉRIT, le premier court métrage solo de João Rui Guerra da Mata, qui a été présenté en première au festival IndieLisboa. Son cinquième court métrage, MANHÃ DE SANTO ANTÓNIO / MATIN DE LA SAINT-ANTOINE, a été présenté en première en clôture de la Semaine de la Critique à Cannes.
Le Harvard Film Archive (2010), BAMcinématek – The Next Director (2010), TIFF Bell Lightbox – The New Auteurs (2011), entre autres, ont présenté des rétrospectives de ses films.
Il prépare son prochain long-métrage, O ORNITÓLOGO / L’ORNITHOLOGUE.

João Rui Guerra da Mata est né au Mozambique.
Il a commencé à travailler dans le cinéma en 1995. De 2004 à 2011, il a enseigné la direction artistique à l’Ecole supérieure de théâtre et de cinéma (ESTC) de Lisbonne.
Il a travaillé comme directeur artistique et chef décorateur sur plusieurs longs et courts métrages. Il a travaillé comme assistant réalisateur sur deux documentaires réalisés par João Pedro Rodrigues, ESTA É A MINHA CASA / VOICI MA MAISON (1997) et VIAGEM À EXPO / VOYAGE À L’EXPO (1999).
Cette collaboration s’est ensuite étendue à la co-réalisation des courts métrages, CHINA, CHINA (2007 – 39e Quinzaine des Réalisateurs au festival de Cannes ; Grand Prix du court métrage étranger et prix du public au Festival du film de Belfort) et ALVORADA VERMELHA / AUBE ROUGE (2011 – prix du meilleur court métrage portugais, Festival IndieLisboa ; première internationale au Festival de Locarno), et du long métrage A ÚLTIMA VEZ QUE VI MACAU / LA DERNIÈRE FOIS QUE J’AI VU MACAO (2012).
En 2012, il réalise son premier long métrage en solo, O QUE ARDE CURA / CE QUI BRÛLE GUÉRIT, dont la première a eu lieu en avril dernier au Festival IndieLisboa.

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