La Belle promise

/ Cinéma


Évènement passé

Sortie dans les salles françaises le 10 juin 2015 – Palestine – 1h25

En Palestine, trois soeurs issues de l’aristocratie chrétienne ont perdu leur terre et leur statut social après la guerre des Six Jours de 1967 avec Israël.

Incapables de faire face à leur nouvelle réalité, elles s’isolent du reste du monde en s’enfermant dans leur villa pour se raccrocher à leur vie passée.

L’arrivée de leur jeune nièce, Badia, ne tarde pas à bousculer leur routine et d’autant plus lorsqu’elles se mettent en tête de lui trouver un mari.

 

 

 

>>> Quelques critiques :

Libération : « Voilà un film palestinien qui ne ressemble en rien à ce que l’on s’attend à voir en provenance de Cisjordanie. Nulle brimade aux check-points, nulle jeunesse à l’avenir plombé par l’omniprésence de Tsahal. L’histoire se déroule en 1967, peu après la guerre des Six Jours. Et même si le conflit avec Israël se devine en filigrane, c’est d’autres conflits, bien différents, qu’il s’agit : intérieurs d’abord, et aussi celui qui oppose, aujourd’hui encore au sein de la population palestinienne, les chrétiens aux musulmans. Scénariste de deux films remarqués, la Fiancée syrienne (2004) et les Citronniers (2008), Suha Arraf n’a pas choisi la facilité avec ce premier long métrage en tant que réalisatrice. La Belle Promise («Villa Touma», en arabe) est un huis clos lourd, oppressant et fascinant, qui met aux prises trois femmes enkystées dans leur solitude et leurs aigreurs avec leur jeune nièce fraîchement sortie de l’orphelinat. »

Première : « Une ambiance de conte cruel baigne ce quasi-huis clos dont I’élégance formelle n’a d’égale que son intensité. Champion dans I’art du contrepied, « La Belle Promise » arrache a son gynécée et à ses formidables actrices des accents où I’ épouvante le dispute à I’indignation et à une douloureuse ironie avant que I’épilogue ne dégoupille une grenade émotionnelle dont I’explosion cisaille net.  »

Positif : « La noirceur de la soeur aînée, son obsession à marier sa nièce, donne quelques scènes un peu stéréotypées, mais le film s’anime avec la lutte de Badia, symbole de vie dans cette famille déchue mais fière. »

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