Fantasia

/ Cinéma


Évènement passé

Sortie dans les salles françaises le 1er juillet 2015 – Chine – 1h26

Une famille recomposée dans une ville industrielle chinoise.

Lorsque les hospitalisations du père deviennent de plus en plus fréquentes et coûteuses, toute la famille se trouve ébranlée.

La mère enchaîne les petits boulots et se démène pour trouver de l’argent, la grande soeur décide de travailler secrètement dans un bar et Lin, le petit frère, stigmatisé par la maladie de son père et rejeté par ses camarades, fuit l’école et se réfugie dans un monde rêvé, un monde fantasmatique, un monde de fantaisie.

Fantasia a été présenté au Festival de Cannes 2014 dans la sélection Un certain regard.

 

 

>>> Quelques critiques :

Le Monde : « Tout un symbole. (…) pour l’unique projection (au Festival de Cannes 2014) de Fantasia, le nouveau film de Wang Chao, un spectateur pas comme les autres était assis au milieu du public de la salle Debussy : Jia Zhang-ke, le chef de file de la nouvelle vague du cinéma chinois. Même si Wang Chao, dont c’est le quatrième long-métrage – Voiture de luxe avait obtenu le prix Un certain regard en 2006 –, n’atteint pas encore les sommets du réalisateur de A Touch of Sin (2013), son dernier-né constitue une intéressante réflexion sur la Chine d’aujourd’hui. »

Libération : « La charge est parfois lourde, sur le thème, quel monde cruel, quelle triste société que la nôtre, où le malade dérange par son inutilité, où même la vie est un placement, où le capitalisme fait dire à un ami de la famille : «J’ai de l’argent, ce n’est pas la question. Mais sa leucémie n’est pas guérissable.» Mais Fantasia a aussi de la grâce. A l’âpreté du thème répond une image cotonneuse, onirique, bleutée. Et elle n’est pas due qu’à la pollution tueuse à petit feu qui émane des usines, elle est une intention bluesy, mélancolique. Les plans panoramiques dans le port (d’on ne sait quelle ville) sont à tomber. Dépouillement et stase. Loin de l’image désormais acquise de la mégalopole chinoise surpeuplée avec ses cohortes de fourmis en mode survie. It’s Now or Never d’Elvis, joué par un mystérieux trafiquant trompettiste, achève le tableau poétique. »

>>> Pour trouver votre séance près de Paris, c’est ici


Pays :


Continent(s) :

Découvrez aussi