Brasil ! Une histoire du cinéma brésilien (La Cinémathèque Française)

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Jusqu’au 18 mai, la Cinémathèque Française vous propose un voyage panoramique à l’intérieur du cinéma brésilien : des films muets de Humberto Mauro et Mario Peixoto (Limite) aux premiers longs métrages d’une nouvelle génération de cinéastes des années 2010 (Esmir Filho, Kleber Mendonça Filho, Marco Dutra, Juliana Rojas), en passant par les comédies légères des années 1950, les grandes figures du « Cinema Novo » des années 1960 (Glauber Rocha, Carlos Diegues) et le cinéma marginal des années 1970.

On connaît mal la cinématographie du Brésil depuis plus d’un siècle, même si ce très vaste pays est l’un des plus grands producteurs de films en Amérique. La rétrospective proposée par la Cinémathèque française offre la possibilité de voir ou revoir les grands classiques, les films devenus culte, quelques perles rares, sans oublier quelques longs métrages récents importants.

L’industrie cinématographique brésilienne se développe avant tout dans ses grands centres urbains. Dès 1925, Humberto Mauro, le premier auteur de cinéma au Brésil, tourne des films sur des sujets autochtones, avec une forte exigence formelle. Ganga Bruta, son œuvre la plus célèbre, est hybride, entre muet et parlant. Un film de facture classique comme Fragmentos da vida (1929) de José Médina s’oppose à São Paulo, a Symphonia da Metrópole (1929) de Rodolfo Lustig et Adalberto Kemeny, transposition directe du cinéma d’avant-garde européen, qui fait l’apologie du développement industriel du pays. Limite (1929) de Mario Peixoto demeure le film le plus connu de la période muette brésilienne : romantisme noir et expérimentations formelles en assurent le statut d’œuvre culte.

Retrouvez ici l’ensemble de la programmation du cycle Brasil !


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