Festival Paris Quartier d’Eté 2015

/ Arts Vivants

Évènement passé

L’été à Paris n’est plus ce que c’était, il n’y a pas à se plaindre, la programmation culturelle est de plus en plus riche. Et c’est en grande partie grâce au festival Paris Quartier d’Eté qui met à l’honneur de la danse, du théâtre, de la musique, du cirque et bien plus encore depuis 25 ans !

Reprises, créations originales ou premières françaises, c’est le moment de s’y pencher et de foncer !

Aux côtés d’Aurélien Bory ou de la compagnie Yoann Bourgeois qu’on admire, la programmation présente entre autres les spectacles d’Anne Teresa de Keersmaeker, Israel Galván…
Vous trouverez ici l’ensemble du programme de l’édition 2015.

 

Voici notre petite sélection Namasaya :

Rimini Protokoll : Remote Paris
Du 16 juillet au 8 août

Qui sont les vrais acteurs ? Ceux qui montrent les autres agir ou ceux qui, réellement, agissent ? Qu’on l’appelle “documentaire”, “déambulatoire” ou “d’observation”, le théâtre de Rimini Protokoll est un théâtre des opérations, où chacun occupe une part active. Depuis une décennie, le collectif puise dans la réalité pour mieux ouvrir les yeux, brouillant à plaisir les cartes du monde, changeant les itinéraires, sortant des lieux de spectacles. Cette fois, ils ont fomenté une étrange balade électronique dans un Paris transfiguré. Faudra-t-il suivre, obtempérer, rompre le ban ou se perdre ? À vous de voir.

Rimini Protokoll - Remote Paris (©Expander Film)

 

 

Anne Teresa De Keersmaeker : Violin Phase
14 juillet

Il y a des spectacles comme ceux-là – peu, mais il y en a – qui ont laissé des traces inoubliables et incandescentes, des spectacles qu’on a vus, rêvés et revus. Qui ont marqué des générations de spectateurs, inspiré des générations de chorégraphes et, modestement, changé l’histoire de cet art fugitif qu’est la danse.
En 1982, Anne Teresa De Keersmaeker présentait Fase, Four Movements to the Music of Steve Reich, et en quelque temps et quatre mouvements, rien n’était plus pareil. En ouverture du festival, elle retrouve l’un des ces quatre mouvements dans des circonstances exceptionnelles : son solo Violin Phase sera dansé trois fois sous les vitraux de l’église Saint-Eustache – occasion unique de voir ROSAS entre les rosaces. Ce sera le 14 juillet. Ça n’arrivera qu’une fois. Prenez date.

 

Eun-Hye Jung Company : Time of Woman
5 & 7 août – Gratuit
Fleurons de la musique coréenne contemporaine, formés à une tradition rigoureuse mais également adeptes d’aventures artistiques et acoustiques innovantes, Eun-Hye Jung et Young-Gyu Jang ont conçu ensemble un récital composé à partir de chants traditionnels de toute l’Asie, originellement chantés par des femmes.

 

Rayess Bek & La Mirza : Love and Revenge
25 juillet & 6 août

Avec les films et les chansons qu’on aime, c’est toujours le même plaisir : voir et revoir, écouter et réécouter, encore et encore. S’emparant des grands succès de la variété moyen-orientale et du cinéma égyptien, le hip-hopper Rayess Bek et la vidéaste La Mirza allient bonheurs du passé et joies de l’instant, rythmes anciens et esthétiques modernes. L’un remixe la musique, l’autre les images de l’époque dorée des studios du Caire. Une façon pour eux de faire cohabiter deux cultures, pour mieux faire parler des passions qui franchissent toutes les frontières.

 

Marlene Monteiro Freitas : Guintche
Du 31 juillet au 4 août
Qui est Guintche ? Un personnage sorti d’un cartoon ? Un avatar contemporain de Joséphine Baker, ou de Charlie Chaplin ? Une variation sur les images de la femme noire ? Une sculpture de cire ? Un cheval, un champion de boxe ? Ou tout cela à la fois ? Suivant une percussion infatigable, Marlene Monteiro Freitas, chorégraphe et danseuse d’origine cap-verdienne, fait naître une créature magique, tour à tour piquante, monstrueuse et touchante.


Israel Galván : Solo
Du 28 juillet au 2 août

À cru, à nu, à découvert… et seul. Après avoir renouvelé le flamenco du talon à la pointe et mis à ses pieds les plus grandes salles du monde, n’ayant plus rien à prouver à personne, Israel Galván se propose aujourd’hui d’en faire encore plus avec encore moins. Pas d’autre accompagnement que les bruits de la ville, pas d’autres comparses que le public. Et puisqu’un maestro espagnol peut en cacher un autre, c’est à l’ombre de Picasso qu’El Bicho raro se produira cet été.


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